Clamart

Nous voici aujourd’hui dans les Hauts-de-Seine, au sud-ouest de Paris, on parle du grand et du petit, avec un petit bois chanté par Brassens entre les deux, il s’agit de Clamart : alors grand ou petit ?

La ville actuelle est constituée de deux parties, le Bas-Clamart, qui représente le centre historique de la ville, et l’on se trouve alors à 64 mètres de haut, et le Haut-Clamart, qui culmine à 174 mètres d’altitude, ce ne sont donc pas vraiment des reliefs alpins, mais le Haut-Clamart intègre les quartiers du Jardin Parisien et du Petit Clamart. Et justement en ce qui concerne le Petit Clamart, l’histoire l’a retenu comme étant l’emplacement où le 22 août 1962, a eu lieu une tentative d’attentat contre le Général de Gaulle, organisé alors par les partisans de l’Algérie française. Qu’il y ait le haut et le bas Clamart signale tout de même une pente, et donc naguère des coteaux, d’où le fait que Clamart ait été « baptisé » -si on peut dire-, Le Vignoble pendant la Révolution française et qu’en 1794, les habitants souhaitèrent devenir Clamart-le-Vignoble ; Bon… on a oublié le vin de Clamart, mais Brassens nous a fait retenir le « petit bois ».

D’où vient finalement ce mot, Clamart, qui sonne si bien, qu’il s’agisse du grand ou du petit

Sur une charte du VIIe siècle, on a ajouté à la plume d’oie que le nom en est difficile à lire, Clanmar, ou Claumar, là est l’hésitation. En fait, il s’agit sans doute d’un mot issu du gaulois clunia, qui signifie prairie, et qui s’est associé à un autre mot celte, mar désignant ce qui est grand. Grande prairie, voilà ce que pourrait signifier Clamart. Grand ou petit, avec ou sans vignoble, ne jamais oublier qu’Alphonse Daudet fut clamartois le temps d’écrire ses célèbres Lettres de mon moulin. Aucun doute, Clamart donne du souffle aux écrivains.