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Western, rue Port Neuf. Épisode n°4 : La Reine des Preuves.

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Un matin de mars 2004, 2 malfaiteurs ouvraient le feu, dans une bijouterie réputée du centre-ville de Bayonne, faisant main basse sur 185.000€ de montres et bijoux. 6 mois durant, les enquêteurs de la PJ mettent les bouchées doubles pour identifier les 2 dangereux malfaiteurs.

L'ADN a parlé
L'ADN a parlé © Getty

Les limiers de la PJ tiennent une carte majeure pour identifier les 2 braqueurs de la bijouterie  HARITS. Mais, l’ADN des 2 suspects ne « parlera » que si leur profil génétique figure déjà parmi les 50.000 profils stockés à l’institut national de criminalistique. A 1ère vue, les 2 suspects sont inconnus dans les fichiers de la grande Maison. Reste à patienter jusqu’à ce qu’ils commettent un faux pas. 

6 mois plus tard, la chance sourit aux enquêteurs. L’antenne bayonnaise de la PJ reçoit une alerte. Dans la nuit du 31 août 2004, un agent de sécurité habitant Tarbes est interpellé en flagrant délit de vol… dans une bijouterie. En garde à vue, on lui prélève son ADN. Il est ensuite jugé en comparution immédiate au Tribunal de Tarbes. Il écope aussitôt de 18 mois de prison.

A la PJ, les enquêteurs basques se frottent les mains. Grâce à l’ADN découvert sur la cagoule noire et le gant jaune imputés au braqueur armé, ils tiennent leur homme. Il se prénomme David. 

Détenu à Lannemezan, il est à l’ombre pour un moment. Avant d’aller le cuisinier, les Policiers prennent donc le temps d’identifier son comparse. Là encore, bonne pioche. L’ADN du second suspect finit par livrer son identité. Selon le fichier génétique national, l’homme à la massette qui a fait main basse sur les 185.000€ de montres et bijoux, se prénomme Lee. Le jeune complice est âgé de 19 ans à peine. Mais son casier judiciaire commence à se garnir copieusement

L’empreinte génétique d’un individu présente une fiabilité de l’ordre de 99,99%. Mais, elle n’est pas la « reine des preuves » pour autant. Lorsque les Policiers tiennent le profil génétique d’un suspect, il faut l’inclure dans le puzzle de l’enquête en vérifiant les alibis des suspects, de manière à confronter les indices. 

Au matin du 7 décembre 2004, les limiers Bayonnais de la PJ se déplacent en Bigorre pour interpeller les 2 suspects. Ils ont 48h, pas une de plus, pour boucler leur enquête. En garde à vue, les 2 hommes tombent des nues ! A l’entendre, David, le braqueur présumé, n’est jamais monté sur une moto. Quant à son jeune comparse, il dit avoir un alibi : le jour des faits, il était à Tarbes. 

Les 2 suspects sont des durs à cuire. Ils ne lâchent aucun aveu. 

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