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Elections européennes : "Regardez qui a fait quoi au Parlement européen" exhorte François-Xavier Bellamy (LR)

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François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, est en réunion publique ce vendredi 26 avril 2024 à Toulouse, salle Barcelone à 19h. Il était l'invité de France Bleu et France 3 Occitanie.

François-Xavier Bellamy sera en réunion publique ce vendredi 26 avril, à un mois et demi des élections européennes.
François-Xavier Bellamy sera en réunion publique ce vendredi 26 avril, à un mois et demi des élections européennes. © Radio France - Christophe Abramowitz

FB Occitanie : Le maire de Toulouse a quitté Les Républicains il y a quelques temps maintenant. Il n'y a plus de députés LR en Haute-Garonne, pas beaucoup d'élus. Comment fait-on campagne quand on n'est pas vraiment en terre conquise ?

François-Xavier Bellamy : Aucun problème. Nous, on est venu parler aux Français. On parle à tous les habitants de la région Occitanie, de leurs sujets, du quotidien, de leurs espoirs, de leurs inquiétudes. Vous savez, l'Europe, c'est une question décisive pour notre avenir et je crois que nous sommes la seule famille politique aujourd'hui à représenter les électeurs de droite qui, dans ce pays, veulent des choses assez simples, veulent que l'Europe garantisse une meilleure sécurité, protège mieux notre continent, maîtrise mieux nos frontières et libère tous ceux qui, sur le terrain, travaillent et qui sont aujourd'hui asphyxiées par le poids des charges, des normes, de la complexité. Ces choses toutes simples, ces aspirations qui finalement représentent la droite, je crois que nous sommes les seuls à les porter dans ce débat européen.

Ce que pèse aussi la droite européenne, le PPE, dont vous faites partie, c'est différent au niveau européen, elle est plus forte que la droite française en proportion ?

Oui, aujourd'hui, les Républicains, la droite française font partie du PPE, la droite européenne, qui est la première force politique au Parlement européen et qui représente aujourd'hui de plus en plus de citoyens dans les différents pays d'Europe. Je crois que c'est là aussi que nous avons les leviers pour agir. Au cours des dernières années, nous aurons été contraints de combattre les projets de décroissance agricole et économique qui étaient portés par la gauche et par les élus au Parlement européen. Mais dans le mandat qui vient, nous avons la chance de pouvoir, j'en suis sûr, construire une majorité pour pouvoir remettre l'Europe à l'endroit, remettre l'Europe dans la bonne direction pour nos agriculteurs, pour nos artisans, nos commerçants, nos entreprises. Et puis, pour répondre encore une fois à toutes ces questions décisives pour notre avenir que sont la maîtrise des flux migratoires, la réponse au défi écologique... Toutes ces questions là, elles sont au cœur du travail européen et je pense qu'il faut que les Français aient conscience que le 9 juin, c'est cela qui se joue. Ce n'est pas une question de politique nationale. La politique nationale viendra, mais là, effectivement, la question est de savoir à quel endroit nos voix vont compter pour faire avancer l'Europe dans la bonne direction.

Vous êtes déjà député européen, comme Raphaël Glucksmann pour Place publique et le PS, comme Jordan Bardella pour le RN. Est-ce que cette expérience, c'est un avantage ?

Oui, je crois. D'abord parce que, au cours des cinq dernières années, j'ai appris à faire en sorte que notre voix puisse compter dans le débat européen. Ce sont des institutions complexes dans lesquelles il faut apprendre à mener des batailles. Vous savez, moi, je ne suis pas au Parlement européen pour approuver tout ce qui s'y fait. J'y suis pour me battre pour les Français, pour faire entendre leur voix, pour faire avancer les sujets. Et au fond, je crois que ce que je voudrais dire aux Français, aux habitants d'Occitanie, à la veille de cette élection : regardez d'abord pas seulement les paroles, mais les actes. Qui a fait quoi au Parlement européen ? Et c'est nous qui auront mené les batailles. On s'est battu pour défendre notre filière nucléaire qui est un élément décisif de notre sécurité énergétique, mais aussi de la maîtrise des prix de l'électricité pour les Français, on a été les seuls à le faire. On s'est battu pour que l'Europe maîtrise mieux ses frontières. On s'est battu pour empêcher les projets les plus dangereux de décroissance agricole avec nos agriculteurs. J'ai la chance de pouvoir faire cette campagne avec en numéro 2 Céline Imart, qui est agricultrice dans le pays.

Justement, on a parfois l'impression que le Parlement européen, c'est beaucoup le terrain des lobbies, comme la FNSEA et dont fait partie Céline Imart, ce syndicat très puissant en France. Un lobby dont vous êtes proches ?

En fait, c'est simplement le syndicat majoritaire chez les agriculteurs. Donc je crois qu'il représente, parce que les agriculteurs l'ont voulu, leur voix et Céline Imart n'est pas là pour représenter un syndicat. Elle s'engage en politique aujourd'hui comme agricultrice.

Est-ce que vous, vous êtes le candidat de la FNSEA ?

On est le candidat des agriculteurs. On est le candidat d'une agriculture française qui veut relever la tête, qui veut sortir de l'impasse dans laquelle des politiques absurdes l'ont conduite aujourd'hui. Et je pense que tous les Français sont du côté des agriculteurs pour dire que maintenant ça suffit. Ça suffit les normes contraignantes qui nous rendent dépendants de pays étrangers qui ne respectent aucune de nos règles. Les Français, vous savez, quand ils vont dans leur supermarché, sur leur marché, ils veulent acheter des produits français de qualité à des coûts qui soient maîtrisés et pour ça, ils savent qu'ils ont besoin de nos agriculteurs pour produire. Il y a toute une vision de l'agriculture qui est partagée par les macronistes, par la gauche, par les écologistes, qui ont voulu imposer toujours plus de règles, de contraintes, de contrôle. C'est de ça qu'il faut sortir. C'est de cette Europe-là qu'on veut sortir et c'est pour ça qu'on a besoin d'une majorité dans les années qui viendront au Parlement européen.

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