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"Deuxième du groupe ? Le PSG ne peut s'en prendre qu'à lui-même!" 100% PSG, le billet

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La victoire, mais la frustration. Difficile de voir le verre à moitié plein au lendemain du succès sur la pelouse de la Juve mais de la deuxième place du groupe derrière Benfica. Et pour Romain Beddouk, il n'y a qu'un seul fautif : le PSG lui-même. 100% PSG le billet tous les matins sur France Bleu.

Le capitaine Marquinhos (de dos, taclant) a tout donné face à la Juventus et a permis au PSG de l'emporter 2-1. Mais cela n'a pas suffit pour garder la première place du groupe, promise au Benfica.
Le capitaine Marquinhos (de dos, taclant) a tout donné face à la Juventus et a permis au PSG de l'emporter 2-1. Mais cela n'a pas suffit pour garder la première place du groupe, promise au Benfica. © Maxppp - ALESSANDRO DI MARCO

C'est une victoire historique. Jamais un club français n’avait réussi à gagner un match sur le terrain de la Juventus.

C’est chose faite au terme d’une rencontre pas forcément incroyable mais victoire grâce à un très bon Kylian Mbappé. C’est lui qui après un premier quart d’heure compliqué ouvre le score sur un exploit personnel.

Un des meilleurs parisiens hier Mbappé, tout comme Marquinhos. On le retrouve le défenseur de la patrie, solide et prêt à donner son corps pour sauver un but.

Ça fait du bien de le voir à ce niveau car le PSG a besoin de lui dans les moments importants et notamment pour les 8e de finale de Ligue des Champions j’y reviendrai.

Au rang des bonnes nouvelles il y a eu le retour tonitruant de Nuno Mendes, remplaçant au coup d’envoi, et buteur une minute seulement après son entrée.

Ça a marqué une vraie différence avec Bernat, une nouvelle fois en difficulté. Défensivement fautif sur le but de la Juve et offensivement inexistant, Galtier a dit qu’il était satisfait de ses performances, moi j’suis plutôt content que l’interim soit terminé tant le gap, le niveau, entre Nuno Mendes et lui est grand.

Deuxième place, soupe à la grimace

Victoire 2-1 et qualification pour les huitièmes de finale de cette Ligue des Champions. 14 points sur 18 possibles, 16 buts marqués, un bilan comptable plutôt satisfaisant. 

Le problème c’est que Benfica a fait exactement la même chose. Et quand on dit exactement, c'est véritablement exactement.

Même nombre de points, premier critère, égalité dans les confrontations directes entre Paris et Benfica, deuxième critère. Même différence de buts, 3e critère et même nombre de buts marqués, 4e.

Tout joue au nombre de buts marqués à l’extérieur : Paris en a mis 6, le Benfica 9. Paris termine deuxième de son groupe et ça a de grosses conséquences pour la suite de la saison.

Effectivement ça se joue à peu de choses, c’est une situation inédite en Ligue des Champions mais le PSG ne peut s’en prendre qu’à lui-même. Et à personne d’autres.

Cela ne se joue pas forcément hier, le Paris Saint-Germain a eu la possibilité de finir le boulot avant. Il a eu l’occasion de l’emporter plus largement face à la Juventus à l’aller. Il y a eu aussi 3 ratés en début de match à Haïfa, là où le Benfica l’a emporté 6-1 hier. Et puis dans les confrontations face aux portugais, Paris aurait dû mieux faire notamment au retour face à des Lisboètes moyens. Le PSG s’est juste mis au niveau, a fait le strict minimum et le paye ce matin. 

Car cette deuxième place implique déjà que le match retour en 8e de finale se jouera à l’extérieur, et surtout que l’adversaire sera plus relevé. Ce sera un premier de poule.

Alors j’entends l’argument du « de toutes manières il faut tomber contre un gros pour gagner la Ligue des Champions », mais j’aurai bien voulu dans cette saison si éprouvante avoir un 8e de finale plus soft face à Bruges, Francfort ou Leipzig, plutôt que d’avoir une chance de tomber sur Manchester City, le Real Madrid ou le Bayern Munich.

"Ce matin on s’est pris le revers de bâton d’une exigence qui a parfois manqué sur cette phase de poule, cette exigence de mettre le but de plus qui aurait plus que jamais compté au final dans une compétition qui, justement, punit quasi-automatiquement ce genre de comportement".

On va attendre lundi et le tirage au sort de ces 8e de finale pour savoir si on a été puni sévèrement ou non.

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