Que va devenir l'abbaye de Luxeuil-les-Bains, racheté par un couple de particulier ?
Les clefs de l'abbaye de Luxeuil, en Haute-Saône, sont désormais entre les mains d'un couple de particuliers. Leur objectif : faire de l'édifice religieux un lieu de réunion pour les entreprises et les familles. Et rénover l'abbaye pour faire rayonner Luxeuil et sa région.
Pascale et Jean-Yves Parisot, un couple de vétérinaires de formation, sont tombés amoureux de l'abbaye de Luxeuil il y a quelques mois. De son côté, le diocèse de Besançon cherchait à le vendre depuis 6 ans. Alors le couple s'est lancé dans l'aventure et a acheté l'édifice. Le projet : faire de l'abbaye un nouveau lieu de réunion pour les entreprises et les familles.
Que va devenir l'abbaye de Luxeuil ?
"Nous voulons offrir aux entreprises des séminaires hors du temps", explique Jean-Yves Parisot. Cet été, le couple commencera les travaux de la chapelle et des 60 chambres du bâtiment, pour une ouverture au printemps 2026. Dans deux ans, les 8000 mètres carrés de l'abbaye de Luxeuil seront dédiés aux entreprises, avec salles de réunions, restauration et "espaces de silence et de méditation". Le bâtiment pourra accueillir jusqu'à 300 personnes.
"L'idée, c'est aussi d'en faire un lieu de retrouvailles pour les familles le week-end. Nous pourrons accueillir des cousinades, des mariages, des réunions de familles dans un cadre magnifique et reposant", rajoute Pascale Parisot. Le couple souhaite aussi, après les rénovations, ouvrir l'abbaye au public pour des visites en semaine.
Valoriser le territoire
Marie-Guite Dufay, la présidente de la région, parle "d'un lieu qui va s'ouvrir et faire venir des hommes et des femmes qui vont découvrir Luxeuil et la Région". Et c'est tout à fait l'objectif de Pascal et Olivier Parisot. "Nous travaillons avec tous les acteurs locaux, que nous voulons faire travailler. Les hébergeurs, les restaurateurs, les commerces. Nous voulons promouvoir Luxeuil et sa région", insiste Jean-Yves Parisot.
Un projet qui à l'air de réjouir l'archevêque de Besançon, Jean-Luc Bouilleret : "le diocèse cherchait à vendre l'abbaye depuis six ans. Nous n'avions plus les moyens humains et financiers de l'entretenir et de le faire vivre. C'est un projet qui rassemble les hommes et les femmes, qui est dans la continuité des valeurs de l'Église. C'est un passage important pour le diocèse de Besançon."
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