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"On passe de 0 à 200 km/h en une seconde" : à Melesse, les drones fusent

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Les phases qualificatives pour la Coupe de France de course de drone se déroulent ce week-end au golf de Cap-Malo. 24 participants s'affrontent sur un circuit parsemé de défis.

24 pilotes étaient réunis ce samedi à Melesse : des amateurs, mais aussi plusieurs membres de l'équipe de France. 24 pilotes étaient réunis ce samedi à Melesse : des amateurs, mais aussi plusieurs membres de l'équipe de France.
24 pilotes étaient réunis ce samedi à Melesse : des amateurs, mais aussi plusieurs membres de l'équipe de France. © Radio France - Mathilde Cariou

"Prochaine course dans 30 secondes" : toute la journée, le chronomètre tourne et les courses s'enchaînent. Par poules de quatre, les participants s'affrontent sur un circuit préparé en début de matinée, avec différents obstacles : "On a cette porte qu'il faut passer à trois reprises, en forme de tire-bouchon" indique Romain Valquier, ancien meneur de l'équipe de France, "et puis cette sorte de cube, on y rentre par le haut et ressort par le côté".

Chaque course est composée de trois tours du même parcours, l'objectif étant de terminer le plus rapidement possible.
Chaque course est composée de trois tours du même parcours, l'objectif étant de terminer le plus rapidement possible. © Radio France - Mathilde Cariou

Pas facile, quand on y voit pas grand chose ! Les pilotes suivent la course via une paire de lunettes immersives reliée à la caméra de leur drone. "C'est comme si on était dans le cockpit" raconte Dorian, le champion de France junior. Heureusement, il peut compter sur les indication de son binôme : "Si je suis premier, il me dit de garder le rythme, m'indique où sont les autres, où me conseille de faire attention si quelqu'un risque de me heurter".

Derrière le circuit, les pilotes s'activent pour préparer, charger et réparer leurs drones.
Derrière le circuit, les pilotes s'activent pour préparer, charger et réparer leurs drones. © Radio France - Mathilde Cariou

Dans ce genre de course, les chocs sont nombreux : "Quasiment à tous les tours" précise Romain Valtier. Mais pas d'inquiétude : "Les pilotes ont chacun un drone de remplacement, et souvent c'est juste une des hélices qui est un peu abîmée".

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