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JO Paris 2024 : "Si je pouvais, je resterais 10 jours de plus !": fin du périple pour la jeune Nordiste à bord du Belem

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En arrivant à Marseille, c'est le début d'un long parcours pour la flamme Olympique. Mais c'est aussi la fin de l'aventure pour l'équipe des jeunes éclaireurs qui ont surveillé la fameuse torche au milieu des flots. Parmi eux, l'habitante du Pas-de-Calais, Clara Labruyère est très émue de rentrer.

Clara Labruyère, originaire de Carvin dans le Pas-de-Calais, raconte son périple au sein du Belem. Clara Labruyère, originaire de Carvin dans le Pas-de-Calais, raconte son périple au sein du Belem.
Clara Labruyère, originaire de Carvin dans le Pas-de-Calais, raconte son périple au sein du Belem. - Vincent Curutchet Caisse d'Epargne

Le Belem arrive aux Vieux-Port de Marseille ce mercredi 8 mai. Il dépose sur le sol français la flamme olympique. Une nouvelle étape pour la torche dans son périple. Mais pour l'équipe des 16 jeunes éclaireurs de la flamme venus de toute la France pour surveiller la torche, l'aventure s'arrête. Parmi eux, Clara Labruyère, habitante de Carvin (Pas-de-Calais), va aussi retrouver la terre ferme. Et la jeune femme de 22 ans confie déjà qu'elle craint d'avoir le mal de terre.

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"La descente va être compliquée !"

"On anticipe tous l'approche à Marseille et on se dit que ça y est l'aventure touche à sa fin", observe Clara Labruyère. "On a pu encore faire plein de choses ces deniers jours, mais pas avec le même sentiment d'excitation que lors des premiers jours parce qu'on sait que maintenant c'est terminé". La jeune nordiste assume sa "tristesse" : "parce qu'on ne va plus se voir ou on ne se verra plus avant longtemps. Et on est super triste !", explique-t-elle.

Clara Labruyère (à droite) est partie à bord du Belem avec 15 autres jeunes venus de toute la France.
Clara Labruyère (à droite) est partie à bord du Belem avec 15 autres jeunes venus de toute la France. - Vincent Curutchet Caisse d'Epargne

Clara Labruyère assure qu'elle pense déjà avoir le mal de terre à son retour. "Ouais, ça va faire super bizarre. On a parlé du mal de terre, je pense que c'est ce qui va se passer pour moi. En fait, on a tous vécu dans une petite bulle pendant 12 jours où on a mis de côté le stress, les angoisses et les petites tracas du quotidien. Et là, le fait de rentrer... je pense que la descente va quand même être compliquée", regrette-t-elle.

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Clara Labruyère projette de terminer son service civique dans une association, puis de passer une formation de matelot
Clara Labruyère projette de terminer son service civique dans une association, puis de passer une formation de matelot - Vincent Curutchet Caisse d'Epargne

"Une des plus belles expériences de ma vie"

"C'est une des plus belles expériences de ma vie. Je suis extrêmement contente d'avoir pu vivre tout ça, en plus avec des gens géniaux ! Je pense que ce qui m'a le plus marqué, ce sont les moments de partage avec tout le monde et la bonne humeur ambiante", se souvient Clara Labruyère. La jeune femme de 22 ans raconte la tempête, mais aussi les dauphins et la flamme olympique qui devient peu à peu un membre de l'équipage.

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"J'ai tout kiffé, j'ai tout adoré" , résume-t-elle. Puis elle ajoute : "Si je pouvais, je resterais 10 jours de plus !". Clara Labruyère projette de terminer son service civique à l'association Unis-Cités pour ensuite passer son CMP, une formation en trois mois de matelots.

Le périple du Belem a duré 12 jours.
Le périple du Belem a duré 12 jours. - Vincent Curutchet Caisse d'Epargne
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