JO Paris 2024 : "On est prêts" dit Eric Skyronka, vice-président en charge des sports à la métropole de Lille

La métropole européenne de Lille continue de se préparer à accueillir le plus grand événement sportif au monde. Le stade Pierre Mauroy de Villeneuve d'Ascq sera l'un des sites olympiques de Paris 2024. Les 12 équipes de basket hommes et femmes s'y affronteront la première semaine pour les phases préliminaires du tournoi avant les phases finales à l'Arena Bercy, à Paris.

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La deuxième semaine, place au handball avec les quarts de finale, demi-finales et finales hommes et femmes. La finale de handball femmes aura lieu le samedi 10 août, à 15h, avec une remise de médailles juste après. La finale de handball hommes débutera le dimanche 11 août, à 13h30, avec la cérémonie de remise des médailles sur place, dans la foulée, à quelques heures de la cérémonie de clôture des JO.

France Bleu fait le point sur l'avancement des préparatifs avec Eric Skyronka, vice-président de la métropole de Lille en charge des sports.

France Bleu Nord : à J-100, est-ce qu'on est prêts à accueillir les JO dans la Métropole lilloise ?

Eric Skyronka : "Oui, on est prêts à accueillir les athlètes dans les meilleures conditions possibles ! Au stadium, les travaux sont terminés et on peaufine tout çà pour que les athlètes soient dans les meilleures conditions. A l'Olympium où seront hébergés les athlètes, on est en phase de réception des chambres. On termine les aménagements des lieux collectifs. Au stade Pierre Mauroy, on a fait nos preuves (après avoir accueilli l'euro de basket en 2015, les mondiaux de handball en 2017, 3 finales de Coupe Davis). On est sereins et on essaie de cocher toutes les cases, dans le détail".

Quand est-ce que le stade Pierre Mauroy va être configuré pour les Jeux Olympiques ?

"A partir du 9 juin, on le mettra à disposition du Cojo (Comité d'organisation des Jeux olympiques) qui va faire les aménagements, y compris sur le parvis pour accueillir les 2 compétitions. Il faut imaginer qu'on passe du mode basket au mode handball quasiment du jour au lendemain".

Ce type d'événement se prépare jusque dans les moindres détails ?

"Sur le trajet du stadium jusqu'au stade Pierre Mauroy, il faut s'assurer qu'il n'y ait pas de concessionnaires qui fassent des travaux ces jours-là, les eaux, l'assainissement, le téléphone,... ces voiries doivent être en parfait état pour que les bus puissent circuler dans les meilleures conditions. Il faut s'assurer de pouvoir traiter les déchets de 4 fois 28 000 spectateurs chaque jour. Il faudra aménager sur le parvis un lieu pour pouvoir accueillir jusqu'à un millier de vélos. On souhaite favoriser les déplacements à vélo, à pied, en bus et en métro".

"On ne prend pas conscience de ce que c'est les JO !"

FBN : Est-ce qu'on arrive aujourd'hui à mesurer l'ampleur de l'organisation de cet évènement ?

"Je crois qu'on ne prend pas conscience de ce que c'est que les Jeux Olympiques. Il va falloir être dedans pour s'en rendre compte.  On a quelque chose d'incroyable qui nous arrive sur notre territoire et, cerise sur le gâteau, on va avoir des remises de médailles à la fin de la compétition qui auront lieu au stade Pierre Mauroy avec peut-être les équipes de France féminine et masculine sur la plus haute marche du podium !"

"Avec 1,2 million de spectateurs, il y aura des retombées économiques très fortes"

Quelles sont les retombées économiques attendues ?

"C'est difficile à chiffrer mais avec la coupe du monde de rugby, sur 5 matchs accueillis et 230 00 spectateurs, on était autour de 80 millions d'euros de retombées économiques sur la métropole (la Mel a investi au total 15 millions d'euros pour les JO : construction de la résidence olympique, mise aux normes du stadium, "location" du grand stade,...). Même si c'est difficile de faire un ratio, Il y aura 1 200 000 mille spectateurs au stade pour les 52 matchs et donc des retombées économiques très fortes pour les bars, restaurants et hôtels de la métropole".