"Je veux continuer à préserver cette discipline en y jouant", la jeunesse basque au chevet de la cesta punta

La relève de la Cesta Punta était à Bidart, samedi 27 et dimanche 28 avril. À l'occasion de la 25e édition, du Pilotari Ttiki, 250 jeunes puntistes du Pays basque nord et sud, des Landes, d'Arcachon, d’Occitanie ou encore du Béarn se sont affrontés au mur à gauche Kirolak. Un week-end partagé entre deux ambitions : faire jouer les espoirs de la discipline, mais aussi de perpétuer la tradition de ce sport.

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Ce point-là, c'est même la volonté de beaucoup de jeunes pilotaris, à l'image de Ximun, 10 ans, il pratique la Cesta punta à Mauléon depuis un an. "Ça fait plus de cent ans qu'on fait de la cesta punta, c'est un très beau sport, et en plus, c'est un sport basque. Donc je veux continuer à le préserver en y jouant", raconte le jeune sportif.

Ici, au Pilotari Ttiki, l'avenir de la discipline est entre de bonnes mains. Clément, 10 ans, xistera au poignet et casque de protection sur la tête, foule les terrains de pelote depuis ses 4 ans. "Je prends du plaisir à jouer, c'est mon sport d'enfance, j'aime enfiler le gant et m'amuser avec mon coéquipier", relate le petit Bidartar.

Le renouveau de la cesta punta

Cet engouement de la jeunesse pour la cesta punta est même assez nouveau. Ces dernières années, la discipline perdait des licenciés, mais la pratique commence à doucement remonter la pente. "On se rend compte que depuis plusieurs années, il y a un nouvel élan au niveau des enfants, notamment des filles. Cela s'explique par le fait que la cesta punta s'est renouvelée en mettant le sportif au premier plan. Le sport est aussi de plus en plus télévisé, ce qui permet à la discipline de gagner en notoriété et du coup forcément les enfants reviennent dans les écoles de pelote", explique Laurent Garcia, président du club de pelote de Bidart et organisateur du tournoi. Un discours partagé par d'autres clubs basques qui constatent un regain d'intérêt chez les jeunes pilotaris depuis deux ans.

La cesta punta s'exporte même bien, par exemple, le club de pelote d'Arcachon possède plus de 70 licenciés. Parmi eux : Antton, né à Bayonne, qui joue maintenant pour l'équipe girondine. "C'est un sport traditionnel, très technique et surtout qui est magnifique à voir", dépeint-il, heureux d'exporter sa culture basque sur un autre territoire.