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Top 14 - S. Gillham : "La saison de Brive est un échec, il faut repartir sur autre chose"

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Le président du CA Brive, Simon Gillham, est venu commenter ce samedi soir la relégation du CAB en Pro D2. Il tire un constat d'échec, annonce un maintien de l'équipe dirigeante en place et confirme que Didier Casadéï sera de l'aventure la saison prochaine.

Simon Gillham président du CA Brive
Simon Gillham président du CA Brive © Radio France - Nicolas Blanzat

Les traits tirés, le président du CA Brive, Simon Gillham, est venu commenter face à la presse la relégation du CA Brive de Top 14 en Pro D2 à la suite de la défaite des Corréziens à Paris qui envoie le CAB à l'étage inférieur la saison prochain.

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FB Limousin : Simon, quels sont vos mots ce soir ?

Simon Gillham : On va féliciter Oyonnax, Agen et le Stade Français. On n’a pas été assez bon. On mérite notre 14e place. Cette saison est un échec. Et je suis le premier responsable. Il faut tirer les enseignements de cela. Puis, comme on l’a fait en 2012, rebâtir à partir de là et repartir sur autre chose. Sur quelque chose de nouveau et différent. Il faut rebâtir avec ceux qui vont repartir avec nous. Pour ne rien vous cacher, on a déjà travaillé sur l’hypothèse Pro D2. Elle est préparée. Des joueurs vont rester avec nous, d’autres vont partir pour rester en Top 14 il ne faut pas se voiler la face. On va rebâtir avec ceux qui continueront avec nous, avec des jeunes.

FBL : Des choses plus précises ?

SG : On aura des choses à dire dans les deux ou trois semaines. Pour l’instant, l’heure est au deuil du Top 14. Il faut respecter ça. Ensuite, on se posera les bonnes questions dès lundi. Il faudra faire honneur au maillot contre Bordeaux, devant nos supporters. Ils nous ont supporté dans les deux sens du terme, notamment dans la plus grande difficulté. Merci à tous ceux qui sont venus à Paris, je suis très déçu pour eux. Mais ce n’est pas ce samedi qu’on a perdu notre place. On a fait de nombreuses erreurs pendant la saison qui font qu’on est en échec.

"Les finances sont saines, la reconstruction se fera avec l'équipe actuelle"

FBL : Quels ont été les moments clés selon vous ?

SG : Le début de saison a été très très compliqué. On a perdu beaucoup de matchs. On a eu cette embellie contre Montpellier et Toulon, on a cru qu’on était sorti d’affaire. Mais en fait non.

FBL : Sur quoi repartir maintenant ?

SG : Ce qui est très bien dans ce club, c’est que les finances sont saines. L’équipe dirigeante est extrêmement unie. Nous étions tous les six ce samedi après-midi à travailler ensemble sur le projet du club. Aujourd’hui, il faut rebâtir très très vite. Le CAB existait avant nous, il existera après nous. Nous ne sommes qu’un chapitre.

FBL : La reconstruction se fera avec l’équipe actuelle ?

SG : Oui, la reconstruction se fera avec l'équipe actuelle. Et on va peut-être la renforcer, on a quelques idées. Mais on va repartir avec les mêmes qui sont là depuis 2009. Ils ont toujours travaillé dans les moments difficiles et les moments moins difficiles. On a failli déposer le bilan en 2009. On a eu la relégation en 2012, puis la remontée de 2013. Tout ça fait qu’on a vu d’autres et on va bâtir ensemble un nouveau projet avec les mêmes. Forcément, quand on descend en Pro D2, on repart sur un nouveau projet.

Didier Casadéï fera partie de l'aventure Pro D2

FBL : A quel niveau l’équipe sera-t-elle renforcée ?

SG : Si on regarde l’âge du comité de direction, je le dis avec le sourire, il faut peut-être qu’on mette du sang neuf autour de ça. On va jouer dans la continuité en amenant du sang neuf dont on parlera plus tard.

"Je n'ai pas de problème avec le fait de travailler à Paris"

FBL : Vous avez été mis en cause cette saison parce que vous travaillez à Paris et que vous n’êtes pas à Brive. Que répondez-vous à ça ?

SG : Il y a eu une phrase prononcée par Daniel Derichebourg : « quand tu gagnes t’es un bon, quand tu perds t’es un con. » En ce moment, vu qu’on a perdu et qu’on est en Pro D2, il vaut mieux se taire et travailler. Je pense tout de même qu’il y a beaucoup d’avantages d’avoir un président à la capitale et des dirigeants sur place qui gèrent le club très bien. Je n’ai pas de problème avec ça. Jean-Jacques Bertrand vit aussi à Paris. Il était président du club depuis 2009. Enfin, je voudrai remercier Didier Casadéï pour la façon dont il a repris les choses après le départ de Nicolas Godignon, et pendant l’arrêt maladie de Nicolas à l’automne. Didier fait un travail formidable et on sera encore ensemble dans la nouvelle aventure.

FBL : Un dernier mot, sur cette saison marquée par les départs de Philippe Carbonneau et Nicolas Godignon. Qu’en retenir ?

SG : On peut dire que ce sont des échecs.

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