Rémi Talès : "Le match le plus important depuis quatre ans"

France Bleu : L’attente a été longue avant ce France / Irlande ?_

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Rémi Talès :_ Le dernier match, c’était jeudi dernier. C’est vrai que ça commence à être long. Il y a énormément d’impatience et d’excitation à être dimanche au coup d’envoi de ce match là. En tous cas on fait tout pour être prêts, pour répondre présent face à ces Irlandais et finir premiers de poule.

Prêts à affronter l’Irlande qui ne vous a pas réussi ces dernières années ?

En tous cas, c’est le moment où il faut les battre. C’est le match le plus important depuis quatre ans. J’espère qu’on va enfin réussir à gagner.

On a enchaîné cinq victoires, ça n’était pas arrivé depuis un bon moment. On a envie de rester sur cette lancée et de ne plus perdre de match jusqu’à la fin de la compétition.

Est-ce que le vrai enjeu de ce match, c’est d’éviter les All Blacks en quart ?

Ce sera les Blacks ou les Argentins et au vu de leurs matches depuis le début de la coupe du monde, ce sera un très gros morceau. C’est surtout pour la confiance du groupe. On a enchaîné cinq victoires, ça n’était pas arrivé depuis un bon moment. On a envie de rester sur cette lancée et de ne plus perdre de match jusqu’à la fin de la compétition.

Vous avez été vexé de lire ou d’entendre que l’Irlande était favorite ?

Pas du tout. Les Irlandais sont devant nous au classement IRB donc ils sont favoris. Nous on travaille dans notre coin, on avance petit à petit. On s’était fixé cet objectif là, on y arrive.

Quand un jeune a besoin de dire quelque chose, on l’écoute. Ils amènent de l’insouciance et nous permettent de nous maintenir jeunes. Ils sont importants.

Qu’est ce qui vous fait dire que vous avez enfin les moyens de battre les Irlandais ?

C’est difficile de s’avancer. Ce qui est sûr, c’est qu’on a bien travaillé. Ça fait trois mois qu’on vit ensemble, on se connaît bien, on arrive mieux à anticiper ce que le coéquipier va faire. Pendant le tournoi, ça change énormément et c’est plus difficile. J’espère que tout le travail va payer dimanche.

Comment se passe la cohabitation au sein du groupe entre les anciens et les jeunes qui arrivent ?

Les jeunes n’ont pas le droit de parler, on est très dur avec eux (sourire). Aujourd’hui, tout le monde se comporte de la même façon. Les plus jeunes ont ce respect de l’âge vis à vis des anciens mais le rugby d’avant s’estompe petit à petit. Quand un jeune a besoin de dire quelque chose, on l’écoute. Ils amènent de l’insouciance et nous permettent de nous maintenir jeunes. Ils sont importants. Après il y a un conseil des sages avec ceux qui ont le plus d’expérience et forcément ils chapeautent la vie du groupe.

J’ai eu la chance d’y jouer une fois et je pense que c’est le plus beau stade qui existe. En plus le toit sera fermé. Ca va être plein d’Irlandais et de Français, ça va être une grosse ambiance. C’est une « salle » et c’est vraiment top de jouer dedans.

C’est toujours excitant de jouer au Millenium ?

J’ai eu la chance d’y jouer une fois (ndlr : défaite 27-6 le 21 février 2014) et je pense que c’est le plus beau stade qui existe. En plus le toit sera fermé. Ça va être plein d’Irlandais et de Français, ça va être une grosse ambiance. C’est une « salle » et c’est vraiment top de jouer dedans. Le seul bémol c’est que sur le terrain on va avoir du mal à s’entendre.

Vous mesurez l’attente en France ?

On est un peu dans une bulle ici, coupé de tout ça. Mais on sait qu’il y a énormément d’engouement en France avec des fortes audiences. J’espère qu’on va répondre présent pour les remercier et attirer encore plus de personnes à nous soutenir et à nous pousser pour aller le plus loin possible. On représente la France, on doit montrer une belle image. Il nous reste quatre matches à faire, j’espère qu’on va tous les gagner.