Passer au contenu
Publicité

La dernière séance au Conseil Régional d'Aquitaine

Par

Les 85 élus du Conseil Régional d'Aquitaine sont réunis pour la dernière fois à Bordeaux dans cette configuration. La prochaine fois, ce sera le 4 janvier et ils seront 183 issus d'Aquitaine, du Limousin et de Poitou-Charentes. Le socialiste Bordelais Philippe Dorthe reconnait un peu de nostalgie.

Philippe Dorthe, conseiller régional socialiste.
Philippe Dorthe, conseiller régional socialiste. - © Maison de l'Aquitaine

France Bleu Gironde : Vous siégez ce lundi pour la dernière fois au titre de la seule Aquitaine, y a-t-il de la nostalgie ?

Publicité

Toujours, on est en fin de mandat et en pleine campagne électorale. On est tous sur le pont derrière Alain Rousset. Une élection n'est jamais gagnée d'avance. Il y a un peu de nostalgie. En ce qui me concerne, je gère de beaux dossiers et de gros dossiers comme Lascaux, les Bassins à flots à Bordeaux. J'espère bien pouvoir continuer à les gérer ou du moins que ceux qui continueront à les gérer le feront avec autant d'enthousiasme que moi et mes amis avons pu le faire.

Virginie Calmels fait beaucoup campagne à Paris.

La nouvelle organisation est difficile à mettre en place ?

Ça avance. les services des trois régions se rencontrent régulièrement. les réflexions sont engagées depuis de nombreux mois. Une telle révolution dans la décentralisation, la prise de pouvoir des grandes régions, ça va mettre un certain temps, peut-être plusieurs mandats pour trouver une vitesse de croisière. Mais d'ores et déjà on va tous pouvoir loger dans l'hémicycle, des travaux ont été réalisés. Et progressivement on va trouver tout ce qu'il faut pour pouvoir avancer.

Craignez-vous Virginie Calmels, la candidate de droite, lors de ces élections qui se profilent ?

Il faut toujours faire très attention à tous les adversaires, quels qu'ils soient. Je constate quand même qu'elle fait beaucoup campagne à Paris. Nous, on est un peu plus sur le territoire et on a l'impression de connaître les choses un peu mieux que cette dame qui est un peu formatée dans le show-biz et la télé-réalité. Nous c'est pas pareil. On a les pieds dans la glaise depuis 1998 derrière le président Alain Rousset et on a un bilan à faire valoir très important.

On est toujours plus forts rassemblés.

Les militants socialistes ont voté ce week-end pour une union avec les écologistes dès le 1er tour. Mais, les choses sont déjà entendues et les écologistes veulent faire liste à part ?

D'abord les listes ne sont pas encore déposées. Les écologistes, comme d'autres partenaires, ont pris part à la direction de la Région. Ils ont plusieurs vice-présidences. Un des leurs est le principal responsable des transports, notamment des TER. Ils ont toujours été en accord. Il y a bien eu quelques abstentions mais globalement les écologistes et les autres partenaires de gauche ont travaillé à ce bilan positif que laisse Alain Rousset aujourd'hui. On est toujours plus fort lorsque l'on est rassemblés. D'autant qu'ils ont l'air eux-même très dispersés, j'ai entendu parler de trois listes. Je pense qu'il faut arrêter ces postures et ces problématiques qui ne concernent que les appareils. Les Françaises et les Français, surtout les Aquitains, souhaitent que cette politique mise en oeuvre par Alain Rousset et appuyée par toutes les forces de gauche puisse se poursuivre pour développer cette grande région.

loading

Interview réalisée par Noémie Bonnin

Ma France : Améliorer le logement des Français

Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.

Publicité

undefined