Stade Lavallois : "c'est à l'envie qu'on va se relever" estime le milieu de terrain Jordan Adéoti

Le Stade Lavallois n'a gagné aucun de ses quatre derniers matches et a vécu une très mauvaise soirée samedi à domicile contre Annecy lors de la 32e journée de Ligue 2. Une lourde défaite 3-0 qui pourrait laisser des traces alors que le sprint final est lancé. Le club mayennais a occupé l'une des quatre premières places durant 27 journées. Il pointe depuis samedi soir, à la 5e place mais Laval ne possède plus que deux points d'avance sur le 9e, Pau (prochain adversaire du Stade Lavallois, samedi 20 avril).

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"On a envie de continuer à vibrer"

Après une première partie de saison magnifique (34 points en 19 matches), ce serait vraiment un gâchis que de ne pas disputer les barrages d'accession en Ligue 1. Alors comment sortir de cette mauvaise passe ? L'expérimenté milieu de terrain lavallois, Jordan Adéoti prend la parole : "cela passe par l'envie. L'envie de ne pas gâcher cette saison. Tout le monde nous dit 'vous faites une bonne saison'. Mais si c'est pour finir dixième à la fin du championnat et être contents de s'être maintenus, non ! On a bataillé pour se retrouver dans le haut du classement. On est encore 5e aujourd'hui. On a notre destin entre nos pieds. On a envie de continuer à vibrer. Ce n'est pas souvent que le public lavallois et les joueurs lavallois en Ligue 2 ont l'occasion de vibrer autant. Nous avons l'opportunité de vivre une magnifique fin de championnat, cela dépend de nous, de notre comportement. Si cela n'est pas un moteur pour se relever alors que je pense qu'il faut arrêter de faire ce métier."

Du sourire et de l'exigence

L'international béninois de 35 ans aura son rôle à jouer dans le vestiaire dès la reprise de l'entraînement en ce début de semaine. Pour Jordan Adéoti, le redressement est conditionné à "beaucoup d'exigence.". Il poursuit : "dans tous les petits détails, les échauffements, la préparation avant les entraînements, la moindre passe. Bien sûr, on doit conserver la bonne humeur et de la positivité parce que c'est comme ça que l'équipe s'est construite depuis trois ans. C'est notre ADN dans le vestiaire. On rigole beaucoup en dehors des entraînements. Il faut garder cette bonne humeur, cette positivité mais par contre sur le rectangle vert, il faudra hausser encore d'un cran le niveau d'exigence."

Le Stade Lavallois a six matches (dont quatre à l'extérieur) pour parachever tout le travail effectué depuis l'été dernier et ne pas avoir de regrets fin mai, au moment de refermer le livre de cette saison 2023/2024.