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Sauvetage du FCSM : Nenking n'a toujours pas versé les quatre millions d'euros promis

Selon nos informations, le groupe Nenking n'a toujours pas versé à Romain Peugeot les quatre millions d'euros qu'il doit engager dans le rachat du club. Alors que l'avenir du FCSM se joue devant le CNOSF ce lundi 31 juillet, Peugeot aurait un plan viable à présenter, en cas de défection de Nenking.

Plusieurs milliers de supporters présents au stade Bonal, en amical face à Louhans-Cuiseaux (2-0), deux jours avant le passage du recours devant le CNOSF. Plusieurs milliers de supporters présents au stade Bonal, en amical face à Louhans-Cuiseaux (2-0), deux jours avant le passage du recours devant le CNOSF.
Plusieurs milliers de supporters présents au stade Bonal, en amical face à Louhans-Cuiseaux (2-0), deux jours avant le passage du recours devant le CNOSF. © Radio France - Corentin Debuire

Malgré l'accord trouvé avec Romain Peugeot, Nenking n'a toujours pas versé les quatre millions d'euros promis, selon les informations de France Bleu Belfort Montbéliard. Alors que Romain Peugeot a réuni huit millions d'euros, il manque encore un tiers des douze millions nécessaires au rachat du club. Inquiétant, moins de 48 heures avant le recours du club devant le Comité national olympique et sportif français (CNOSF) qui doit déterminer l'avenir du FCSM, ce lundi 31 juillet. D'autant plus qu'il semble de plus en plus probable que Nenking ne paie jamais la somme promise.

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Au point que Romain Peugeot aurait déjà cherché d'autres moyens de présenter un plan viable devant le CNOSF, sans la participation du conglomérat chinois. Il devrait être en mesure de réussir, selon Nicolas Pacquot, le député Renaissance de la troisième circonscription du Doubs : "On reste quand même optimistes, on a vécu ces trois dernières semaines, des heures plus sombres". L'apport financier manquant pourrait venir d'investisseurs privés, mais pour l'instant, le montage qui serait activé en cas de défection de Nenking reste secret.

De bonnes raisons de rester optimiste

Pour Nicolas Pacquot, il y a toutes les raisons de garder espoir : "Si on a un scénario qui tient la route, je suis plutôt optimiste pour la suite, dans la mesure où le Comex de la Fédération n'aura pas à choisir entre la Ligue 2 et une rétrogradation en National 1. Chacun des membres de la Fédération a bien à l'esprit que c'est Ligue 2 ou dépôt de bilan. Et on connaît l'attachement à un club historique de 95 ans, qui dépasse largement le Nord Franche-Comté. C'est vraiment considéré par la Fédération".

En attendant, les supporters Jaune et Bleu semblent eux aussi garder espoir. Ils étaient plusieurs milliers au stade Bonal, ce samedi 29 juillet, pour assister à la victoire de leur équipe (2-0), en match amical, contre Louhans-Cuiseaux, un club de National 3. La plupart des fans rencontrés affirment que malgré l'attente interminable, ils sont plutôt confiants. Ils seront bientôt fixés.

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