Marathon : le Girondin Benjamin Malaty ne court plus seul

Trois coureurs au départ, aucun à l'arrivée. Le marathon français avait sombré dans les rues de Londres sous l'oeil d'un Benjamin Malaty qui venait de boucler son premier marathon à Paris dans un temps de 2 h 13 min 15 s et en position de meilleur Tricolore (19e).

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Pour ne plus subir un tel outrage, la Fédération a donc mis en place un "plan marathon" qui vise à encadrer et aider les meilleurs spécialistes de la disciplines pour offrir un visage plus souriant dans deux ans à Rio. Si tout n'est pas encore cadré, on sait qu'il y aura une équipe de six hommes et une autre de six femmes  avec en tête de gondole Christelle Daunay.

Chez les garçons, Benjamin Malaty est de la partie au même titre de El Hassan Ben Lhkainouch, Abdellatif Meftah, Ruben Lindongo. Les quatre hommes ont d'ailleurs partagé un premier stage du 9 au 22 mars au Japon pour confronter leur expérience.

Si le marathonien reste un sportif individualiste du fait même de sa discpline, il n'est pas contre des échanges qui peuvent s'avérér fructueux dans sa préparation.

"Gagner les secondes ou les minutes qu'il manque pour aller à Rio."
— Benjamin Malaty

Autre apport appréciable, un accompagnement financier qui va permettre d'établir une vraie programmation de saison et de cibler les vrais objectifs à l'image de l'Euro en août à Zürich où la France pourra aligner six coureurs.

Après avoir été gêné cet hiver par une tendinite au genou, Benjamin Malaty reprendra dimanche à Valenciennes lors des championnats de France des 10 km. Il a ensuite planifié un semi-marathon (à Nice fin avril ou un autre en juin) et une ou deux autres courses de réglage avant le championnat d'Europe en Suisse.