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Foot - Ligue 1 : premier examen pour les Girondins de Bordeaux version Ramé face à Bastia

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Sous pression, l'équipe girondine et son entraîneur ont tout intérêt à battre Bastia ce dimanche (14h). Pour se rassurer, se donner de l'air et valider la semaine de travail du nouveau staff. Attention, tournant.

Ulrich Ramé et son staff ont essayé d'être au plus près des joueurs.
Ulrich Ramé et son staff ont essayé d'être au plus près des joueurs. © Maxppp - Maxppp

Il a à peine eu le temps de s'imprégner de son nouveau rôle que déjà Ulrich Ramé se présente sur le devant de la scène. Appelé à la rescousse lundi soir après le limogeage de Willy Sagnol, celui qui était jusque là chargé de la performance au centre de formation, a endossé l'habit du patron et s'est mis au travail.

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Au cours des quelques séances effectuées au Haillan, le nouvel entraîneur et ses adjoints ont appelé le groupe à plus de rigueur et de professionnalisme. S'il s'est déclaré satisfait des échanges et de l'investissement, Ramé sait mieux qu'un autre que le seul rendez-vous qui importe, c'est celui que tous se sont fixé ce dimanche au Matmut Atlantique.

30 buts encaissés en douze matches

En cinq jours, le Vendéen n'aura pas fait de miracle mais aura tenté de changer les habitudes, scindant notamment ses troupes pour travailler spécifiquement les secteurs offensif et défensif et mettant l'accent sur les aspects tactiques avec une priorité : stopper l'hémorragie chez une équipe qui a encaissé 30 buts lors de ses douze dernières sorties toutes compétitions confondues.

Son premier choix fort a été de replacer Jérôme Prior dans le but, aux dépends de Paul Bernardoni, un mois après que le jeune gardien a fait le coup de poing avec Lamine Sané dans le vestiaire après l'élimination en coupe de France face à Nantes.

Ulrich Ramé a réinstallé Jérôme Prior dans le but.
Ulrich Ramé a réinstallé Jérôme Prior dans le but. © Maxppp - Maxppp

Voilà pour le cadre. Mais dimanche, Ulrich Ramé sera, comme son prédécesseur, un spectateur impuissant du match livré par son équipe. Une équipe en plein doute qui n'a plus gagné depuis un mois et qui reste sur deux nuls poussifs (Nice, Ajaccio) à la maison et deux gifles en déplacement (Reims, Toulouse).

Si Ulrich Ramé a qualifié la situation comptable de "préoccupante", Bordeaux n'a besoin a priori que de deux victoires lors des huit dernières journées pour éviter la relégation. Mais au vu de sa dynamique actuelle, la première sera sans doute la plus difficile à aller chercher.

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