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FC Nantes : les années étudiantes nantaises de Jean-Pierre Caillot, président du Stade de Reims

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Avant de devenir chef d'entreprise et président du Stade de Reims, qui défie les Canaris ce dimanche, Jean-Pierre Caillot a passé trois années à Nantes. Un étudiant qui garde des souvenirs mémorables de ses soirées à La Crêperie Jaune" ou au Pim's et une "certaine attache" à la ville. Reportage.

Le président du Stade de Reims, Jena-Pierre Caillot, a un souvenir encore marquant de son premier déplacement à Nantes sous les couleurs du club champenois, en 2007. Le président du Stade de Reims, Jena-Pierre Caillot, a un souvenir encore marquant de son premier déplacement à Nantes sous les couleurs du club champenois, en 2007.
Le président du Stade de Reims, Jena-Pierre Caillot, a un souvenir encore marquant de son premier déplacement à Nantes sous les couleurs du club champenois, en 2007. © AFP - François Nascimbeni

Jean-Pierre Caillot préférera toujours le Champagne au Muscadet mais il a l'œil qui pétille lorsqu'il se met à parler de Nantes, "la seule autre ville que Reims avec laquelle j'ai une certaine attache puisque j'y ai vécu des choses importantes dans ma vie personnelle", confie le sexagénaire. Lorsqu'il a appris le sujet de l'entretien, le patron du Stade de Reims, qui accueille le FC Nantes ce dimanche après-midi, n'a pas mis longtemps à répondre favorablement à la demande. Nantais pendant ses trois années de scolarité en école de commerce, Jean-Pierre Caillot se souvient d'une "ville qui n'est pas la plus triste quand on est étudiant". Et dans laquelle il a vécu des moments importants de sa vie. 

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Au bon souvenir du Pim's et de la Crêperie Jaune

Rémois et supporter des Rouge et Blanc jusqu'au bout des ongles, Jean-Pierre Caillot débute son aventure avec la Cité des Ducs, un peu au hasard, au gré d'un concours national qui l'oblige à prendre la direction de l'Ouest. Nous sommes en septembre 1981 et le jeune Jean-Pierre va vite goûter aux joies de la vie nocturne. "Il y avait un lieu mythique, ça s'appelait la Crepêrie Jaune, se remémore l'homme également chef d'entreprise. Avec mes copains et copines, on aimait aller se retrouver là-bas. Il y avait le Pim's aussi." Une discothèque mythique, place Zola, qui rappellera beaucoup de souvenirs à toute une génération. 

Mon arrivée coïncide avec l'élimination en 32e de finale de la Coupe de l'UEFA par Lokeren.

Installé dans un appartement des Dervallières, "je ne sais pas si c'est toujours aussi chaud mais à l'époque ça l'était en tout cas", Jean-Pierre Caillot va connaître "trois années très agréables". Mais trois années sans mettre un pied, ni à Marcel-Saupin ni à la Beaujoire. "J'avais connu Saupin un an avant d'arriver à Nantes, retrace l'homme d'affaires. J'avais envisagé d'aller voir des matches européens à la Beaujoire mais malheureusement, c'est l'année où le parcours s'arrête tôt. Mon arrivée coïncide avec l'élimination en 32e de finale de la Coupe de l'UEFA par Lokeren et je n'ai pas eu l'occasion ensuite d'y retourner."

Après son deuxième passage sur le banc du FC Nantes, Michel Der Zakarian a été sollicité par Jean-Pierre Caillot afin de prendre les reines du Stade de Reims.
Après son deuxième passage sur le banc du FC Nantes, Michel Der Zakarian a été sollicité par Jean-Pierre Caillot afin de prendre les reines du Stade de Reims. © Maxppp - Jérôme Bruley

La première douloureuse du président Caillot à la Beaujoire

"Nantes, j'y suis attaché pour la vie !" Père pour la première fois dans la Cité des ducs, d'une fille née à la Clinique Saint-Jean, en affaires pendant longtemps avec la Biscuiterie Nantaise et Saupiquet, Jean-Pierre Caillot concède ressentir une certaine émotion quand il revient dans l'Ouest, "en Bretagne parce que j'ai retenu que Nantes est en Bretagne", lâche-t-il tout sourire. "Pendant des années, quand je revenais, je prenais ma voiture pour repasser devant Audencia, aller à Saint-Herblain où j'habitais, etc., liste ce passionné du Stade de Reims. Quand on vient avec la délégation du club, on va d'ailleurs souvent manger à La Cigale où j'allais quand j'étais étudiant."

Quand il y a le match Reims-Nantes, j'ai beaucoup de copains supporters du FC Nantes que j'invite au stade. Comme quoi, je suis ni rancunier ni sectaire.

Et l'homme, président du club champenois depuis 2003, a un souvenir intact de son premier déplacement à Nantes dans le costume de dirigeant. "C'était une semaine avant que Waldemar Kita ne prenne la présidence du club, rembobine-t-il. On fait la première journée de championnat là-bas. C'était quand même une très belle affiche du passé, à l'époque le match décalé se disputait le lundi soir et ce jour-là on en prend cinq. Le lendemain, j'ai un agent de joueurs au téléphone qui me dit : je savais que tu avais fait tes études à Nantes, je ne savais pas que tu y avais oublié tes valises." Un épisode qui fait encore sourire le dirigeant d'une société de transports. "Quand il y a le match Reims-Nantes, j'ai beaucoup de copains supporters du FC Nantes que j'invite au stade, poursuit Caillot. Comme quoi, je suis ni rancunier ni sectaire." Mais supporter d'une formation invaincue à domicile face aux Jaunes en Ligue 1 depuis 1978.

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