FC Nantes : l'année commence bien grâce à un court mais précieux succès contre Auxerre

Le message d'Antoine Kombouaré était clair : gagner, peu importe la manière. Il a été écouté. Pour ce premier match de l'année à la Beaujoire, le FC Nantes est difficilement venu à bout d'une très faible équipe auxerroise, ce dimanche après-midi (1-0). Grâce au deuxième but de Marcus Coco sous le maillot jaune et vert, les Canaris signent enfin leur troisième victoire de la saison en championnat et prennent provisoirement quatre points d'avance sur la zone rouge. Pour le jeu, en revanche, il faudra repasser.

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Une ambiance terne à l'image du spectacle sur le terrain

Comme face à Troyes, les partenaires de Pedro Chirivella, forfait en raison d'une blessure au genou, attaquent fort. Comme face à Troyes, le FC Nantes ne réussit pas à faire la différence et baisse ensuite de rythme. Mais à la différence de son match de milieu de semaine, les remplaçants font la différence. "Je suis très content pour Marcus", lâche son ami, Ludovic Blas. A un quart d'heure de la fin, l'entrant Coco fait la différence de près, après un service d'Ignatius Ganago, son deuxième but toutes compétitions confondues après celui inscrit contre l'OM, le 20 avril dernier.

Cela suffit au bonheur des Jaunes qui ont, officiellement, joué devant quelque 23.000 spectateurs, mais dans une "ambiance terne" d'après Antoine Kombouaré en raison de la grève des groupes de supporters remontés contre la programmation des rencontres en semaine. Ce n'était pas mieux sur la pelouse, en témoigne la fin de rencontre sous pression de la bande à Lafont, encore une fois sauvé par sa transversale. "Certes mentalement on y était, physiquement on y était aussi mais cela a été trop pauvre dans le jeu", reconnaît sans mal Samuel Moutoussamy.

"C'était vital de gagner"

Après avoir quitté la tribune de presse d'où il a assisté à la rencontre, Antoine Kombouaré - qui purgeait son deuxième match de suspension, savourait ce troisième succès de la saison en Ligue 1. "On sait d'où on vient, on sait que ça va être difficile jusqu'au bout, reconnaît le Kanak. Il n'y a que les gens qui ont joué au foot qui peuvent comprendre mais jouer dans ce genre de circonstances, ce n'est pas facile. Je n'aurais pas aimé être à la place des joueurs [...] Il n'y a pas de soulagement, pas d'inquiétude non plus, le championnat est encore très long mais si on écrase tous nos adversaires 1 à 0, je prends."

En zone mixte, Ignatius Ganago s'est lui contenté d'un : "c'était vital de gagner". Combiné aux contre-performances de plusieurs des concurrents directs des Jaunes, "on prend un matelas d'avance, il n'est pas épais mais c'est déjà ça", sourit Samuel Moutoussamy alors que quatre points séparent désormais Nantes du premier relégable. "Parfois, il faut savoir gagner même si ce n'est pas parfait", poursuit Ganago. "Et c'est encore mieux comme ça", balaye Ludovic Blas. Ce n'est pas encore du football champagne, mais ils peuvent au moins le déboucher pour fêter un passage, sans accroc, à la nouvelle année.