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Route d'Occitanie - Matthieu Ladagnous : "Agréable de retrouver la compétition et les automatismes"

Au soutien de son leader Thibaut Pinot au sein de l'équipe Groupama-FDJ, le Béarnais Matthieu Ladagnous a repris la compétition sur la Route d'Occitanie. Il en tire un bilan positif.

Sur la Route d'Occitanie, Thibaut Pinot, le leader de la Groupama-FDJ, avec le Bigourdan Bruno Armirail (au centre) et le Béarnais Matthieu Ladagnous (à droite). Sur la Route d'Occitanie, Thibaut Pinot, le leader de la Groupama-FDJ, avec le Bigourdan Bruno Armirail (au centre) et le Béarnais Matthieu Ladagnous (à droite).
Sur la Route d'Occitanie, Thibaut Pinot, le leader de la Groupama-FDJ, avec le Bigourdan Bruno Armirail (au centre) et le Béarnais Matthieu Ladagnous (à droite). © Maxppp - Laurent Dard

La Route d'Occitanie a, pour une bonne partie du peloton, coïncidé avec la reprise de la compétition à moins d'un mois du départ du Tour de France, dans une saison chamboulée par la crise du coronavirus. Sur le chemin du retour vers chez lui, le Béarnais Matthieu Ladagnous (58e au classement final) a débriefé avec nous ces quatre jours de course.

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France Bleu Béarn : Comment s'est passé ce retour à la compétition ?

Matthieu Ladagnous : C'était agréable de reprendre la compétition. On est tous des compétiteurs dans l'âme, on a envie de courir et finalement on avait pas eu de compétition depuis le déconfinement et la reprise de l'entraînement. Ça fait plaisir de reprendre les automatismes avec l'équipe, autour de Thibaut (Pinot, NDLR), on avait une bonne partie de l'équipe qui devrait l'accompagner sur le Tour de France, donc c'était une bonne préparation d'autant que Thibaut fait 4e du général.

On retrouve vite les sensations de la course après une telle coupure ?

Oui ça revient vite, à condition de se mettre dès le premier jour en ordre de marche. C'est vrai que de "frotter" et tout ça, on n'avait plus trop l'habitude, ça fait un peu drôle au début après quatre mois, mais l'équipe a bien marché, on est satisfaits.

La 3e étape, entre Saint-Gaudens et le col de Beyrède a emprunté une partie des routes du futur tracé du Tour de France, bon repérage là aussi ?

L'arrivée était un peu plus loin que pour l'étape du Tour (Cazères-sur-Garonne / Loudenvielle, le 5 septembre prochain, NDLR), mais il y avait bien l'enchaînement Port de Balès et col de Peyresourde, avec l'arrivée à Loudenvielle où là il y avait un sprint intermédiaire au niveau de la future ligne d'arrivée. C'était une belle étape de montagne, c'est vrai que les trois autres étapes ont été dures, mais c'était finalement la seule vraiment montagneuse, donc ça nous a permis aussi de reprendre le coup de pédale de la montagne !

Au-delà de la course, comment vous avez vécu les "à-côtés", et le contexte sanitaire ?

C'est forcément un peu spécial, monter sur le podium pour signer avec le masque, c'est pas banal ! Et puis on n'a pas le droit de faire de selfies, pas d'autographes... Ça fait partie de notre nouveau mode de fonctionnement, il faut faire avec en espérant que ça ne durera pas trop longtemps... On reste un sport de proximité, le public aime bien justement pouvoir nous croiser et faire des photos, mais là, il faut bien privilégier la sécurité et faire avec. Le public en général est assez compréhensif, et d'ailleurs assez respectueux, beaucoup portent un masque et ça s'est plutôt bien passé.

La suite de votre programme maintenant ?

Je devrais être sur le Dauphiné à partir de mercredi 12 août, puis le championnat de France (du 20 au 23 août, NDLR).

Avant un 8e Tour de France à la fin du mois d'août ?

Je me prépare pour ! On est 10 coureurs pour 8 places, mon objectif c'est d'y être, et de bien marcher pour aider Thibaut au classement général. Je croise les doigts pour le faire, ma préparation vise cet objectif, on verra ce que décide l'équipe.

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