Le Strasbourg Achenheim Truchtersheim handball bien parti pour battre le record d'affluence en D1 au Rhénus

Luc Dreosto

Mardi 16 janvier 2024 à 18:38

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Promu dans l'élite féminine du hand l'été dernier, le Strasbourg Achenheim Truchersheim handball s'est fixé un nouveau challenge. Le SATH affrontera le grand Metz au Rhénus le samedi 24 février prochain, avec pour objectif de battre le record d'affluence pour un match de Ligue Butagaz Énergie.

Les joueuses du SATH ont déjà joué deux matchs cette saison à Strasbourg, au gymnase de la Rotonde (face à Nantes) © Maxppp - Jean-Marc Loos

Le record d'affluence en Ligue Butagaz Énergie date de mars 2017. 5415 spectateurs avaient assisté à la rencontre entre Issy Paris et Brest au Vélodrome de St-Quentin-en-Yvelines.

Ce record sera certainement battu pour la réception de Metz le samedi 24 février prochain. En configuration handball, le Rhénus peut accueillir jusqu'à 5.575 spectateurs.

Et à plus d'un mois de l'événement, le président du SATH Laurent Astier est confiant : "On travaille sur ce match depuis plusieurs mois. On a déjà beaucoup vendu, il reste moins de 20% des places encore à disposition. À un mois de l'événement, ça ne nous était jamais arrivé. On est confiants dans le fait qu'on va atteindre l'objectif de remplir le Rhénus. C'était un gros défi, on ne savait pas si on allait capter le public. C'est très bien, ça montre que le projet d'une équipe féminine de très haut niveau à Strasbourg a du sens".

Promu en première division, l'ATH a changé de nom l'été dernier en devenant le Strasbourg Achenheim Truchtersheim handball. Pour grandir, il doit séduire au-delà du Kochersberg. Le club a déjà organisé cette saison deux matchs au gymnase de la Rotonde à Strasbourg.

Le Rhénus, c'est encore l'étage au-dessus. Mais le SATH est parvenu à écouler rapidement beaucoup de places via ses partenaires, les comités d'entreprises et les clubs de handball de la région. Le club collabore aussi avec les prestataires habituels de la SIG au Rhénus.

Le SATH veut s'installer dans la durée en élite

"On a organisé ce match pour voir s'il y a un potentiel public, s'il y a des partenaires privés prêts à nous accompagner dans le projet et pour avoir des ressources financières supplémentaires, récapitule Laurent Astier. On a mis un pied dans le championnat d'élite, on doit y mettre le deuxième pied et s'y installer durablement. On a déjà fait passer notre budget de 850.000 euros à 1,4 million d'euros. Si on veut jouer la première moitié de tableau, il faut qu'on arrive rapidement à un budget de l'ordre de 2,5 millions d'euros.

Les Piraths joueront ce mercredi soir contre Dijon, au gymnase de Truchtersheim. Comme toujours, le match aura lieu à guichets fermés devant 750 spectateurs, soit sept à huit fois moins que le 24 février face à Metz au Rhénus. Les handballeuses du Kochersberg sont pour l'instant 11èmes sur 14 au classement de la Ligue Butagaz Énergie.