Handball : "On veut et on va gagner à Créteil" affirme Jérémy Roussel, le coach des Septors de Saran

"Ça va être un tournant important parce qu'on a le même nombre de points et qu'ils sont à la place qu'on convoite." Romuald Kollé, arrière gauche des Septors, donne le ton. Il ne faudra pas se louper contre Créteil. Vendredi 23 février (coup d'envoi à 20 heures), les Saranais se déplacent en Ile-de-France à l'occasion de la 18ème journée de Starligue. Saran, sept points, 15ème et premier relégable, face à Créteil, sept points et 14ème. Des retrouvailles après un statu quo lors du match aller, 28-28, au Palais des sports. Difficile de déceler un favori dans cette "bataille de fin de tableau".

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Deux points (presque) obligatoires

A Saran, on préfère habituellement ne pas trop s'attarder sur le classement, mais cette fois, impossible de ne pas y penser. En cas de victoire, les Septors pourraient sortir de la zone rouge et prendre deux points d'avance sur leur adversaire du soir. En revanche, une défaite les enfoncerait dans les bas-fonds du classement. "On ne va pas se mentir, gagner deux points, ça fait partie des ambitions de l'équipe. C'est un match à enjeu, tout le monde en a conscience, ce serait idiot de faire semblant de ne pas le voir" reconnaît Jérémy Roussel, le coach des Septors. "L'équipe qui gagnera ce match-là pourra remonter un peu sur le bateau, et l'équipe qui ne gagnera pas restera dans l'eau. Pas tout à fait la tête au fond, mais pas loin quand même." Il va donc falloir se servir de la belle performance du week-end dernier, contre le Paris Saint-Germain, pour rentrer du Val-de-Marne avec des points en poche. "On veut et on va gagner à Créteil" conclut l'entraineur.

"La clé du match sera l'attitude qu'on aura de la première à la dernière seconde"

Mais les Saranais devront faire preuve de caractère. La victoire se jouera d'abord dans les têtes, assène Pau Oliveras, arrière gauche (demi-centre à ses heures perdues) des Septors. "On va aller à la guerre. Pour moi, la clé du match sera l'attitude que l'on va mettre de la première à la dernière seconde." Une attitude qui ne devra pas être adoptée au détriment de la qualité du jeu. "On travaille beaucoup sur la continuité en attaque. Il faut que la balle aille jusqu'à nos ailiers, faire la passe en plus pour s'ouvrir le but, chose que nous n'avions pas faite au match aller." Saran a toujours son maintien entre les mains. La suite du calendrier s'annonce tout aussi excitante. La réception d'Aix (8ème) le 1er mars puis un déplacement chez la lanterne rouge Dijon sept jours plus tard.