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Basket - Limoges CSP : Crawford Palmer, "les JO de Sydney, un de mes meilleurs souvenirs dans le basket"

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Dans 100% CSP, on profite de la trêve internationale pour ouvrir la boîte à souvenirs avec d'anciens joueurs de l'équipe de France ayant évolué au Limoges CSP. On poursuit cette série de quatre épisodes avec l'actuel directeur sportif de Limoges Crawford Palmer, médaillé d'argent aux JO de Sydney.

Crawford Palmer en défense sur Gary Payton avec Antoine Rigaudeau en finale des JO de Sydney face aux USA de Crawford Palmer en défense sur Gary Payton avec Antoine Rigaudeau en finale des JO de Sydney face aux USA de
Crawford Palmer en défense sur Gary Payton avec Antoine Rigaudeau en finale des JO de Sydney face aux USA de © Getty - Pool JO SYDNEY 2000/Gamma-Rapho

Dans 100% CSP, nous profitons de la fenêtre internationale pour ouvrir la boîte à souvenirs avec d'anciens joueurs de l'équipe de France. Dans ce 2e épisode, le directeur sportif de Limoges Crawford Palmer raconte  son aventure en Bleus, marqué à tout jamais par les Jeux Olympiques de 2000 en Australie. A l'époque, il y avait au maximum un joueur naturalisé par sélection. Crawford Palmer, qui en club s'apprête à passer de l'ASVEL à Badalone, a pris la suite de Ronnie Smith en équipe de France. 

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Les Jeux Olympiques 2000, un souvenir indélébile 

Il a alors 30 ans et celui qu'on surnomme le boulanger plonge très vite dans le grand bain. Son 1er match officiel avec les Bleus, c'est aux JO de Sydney. "C'est la Nouvelle-Zélande à 9 heures du matin, le lendemain de la cérémonie d'ouverture à Sydney. Ces JO, c'est facilement l'un de mes meilleurs souvenirs dans le basket" se remémore Crawford Palmer. Et pour cause. Les Bleus vont jusqu'en finale face aux USA et décrochent la médaille d'argent. Pourtant, cette campagne olympique ne fut pas un long fleuve tranquille.

"Il y avait vraiment des hauts et des bas. Personne nous voyait passer. On avait battu la Nouvelle-Zélande mais on prend 20 points contre les Lituaniens. On joue les chinois, on est à moins 20 voir plus et Antoine Rigaudeau prend feu. On ne comprend toujours pas pourquoi les chinois ont joué en zone. En arrachant ce match, on tombe sur le Canada en quart. Derrière, le match face à l'Australie, c'était énorme. De battre les Australiens chez eux. Tu sais que tu as une médaille. C'était un moment très fort dans le vestiaire" rembobine l'ancien intérieur.

C'était vraiment inattendu pour beaucoup de monde

Ensuite, c'est la finale face à Team USA. Un match forcément inoubliable pour le franco-américain Crawford Palmer :"Au début, je crois qu'on était à moins 19 en 1ère mi-temps et ça commençait à partir un peu en eau de boudin. Mais on revient dedans et ils sont obligés de prendre leur 1er temps mort du tournoi" rigole encore Crawford Palmer. "Il y a la médaille au bout. C'était vraiment inattendu pour beaucoup de monde" poursuit-il. Le boulanger participe ensuite à l'Eurobasket 2001. Mais il tombe sur un os. 

"Personnellement, je fais une bonne sélection jusqu'à ce qu'on tombe sur les Allemands en quart de finale. Il faut défendre sur Dirk Nowitzky et ça se passe pas très bien. Ni pour moi ni pour l'équipe" se souvient Crawford Palmer, pourtant très motivé à l'idée de qualifier la France pour la coupe du Monde l'année suivante à Indianapolis. Ce ne sera pas le cas suite à cette élimination en quart de finale. Après quelques matchs en plus avec les Bleus, il est temps de passer la main à la nouvelle génération des Frédéric Weis, Thierry Rupert et Sacha Giffa. 

Toujours très attentif à la destinée de l'équipe de France

Il intègre ensuite l'encadrement des Bleus à la fédération après sa carrière de joueur pendant 4 ans. Après la nouvelle médaille d'argent de l'été dernier aux JO de Tokyo, il est heureux de voir que l'équipe de France est une véritable référence du basket mondial :"la France est à un très haut niveau international. Ce n'est plus une surprise que la France soit présente. Il y a un réservoir de joueurs impressionnant. Ils montrent à toutes les compétitions ou presque qu'ils ont des chances de médaille. Et c'est mérité". 

A la question qui est votre favori en cas de nouvelle finale France-USA aux Jeux Olympiques de Paris en 2024, il croit d'ailleurs dur comme fer aux chances des Bleus :"ça va être chaud ! Mais je pense que la France aura toutes ses chances. Si je devais donner un pronostic, je dirais la France !" Et ce n'est pas rien de le dire surtout pour un joueur né aux Etats-Unis mais qui depuis ses 25 ans et sa naturalisation suite à son mariage avec une française, porte haut dans son cœur les couleurs de la France. 

(Prochain épisode : Yann Bonato, ancien ailier et capitaine du Limoges CSP, médaillé d'argent aux JO de Sydney)

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