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Salaires, conditions de travail : la gogne gagne du terrain chez Téléperformance, à Bordeaux

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Le personnel de ce centre d'appels téléphoniques, installé quartier Ravezies, a débrayé chaque jour une heure toute la semaine. Avant le début lundi prochain des négociations, ils réclament des augmentations de salaires.

Devant le siége de Téléperformance, boulevard Godard, à Bordeaux
Devant le siége de Téléperformance, boulevard Godard, à Bordeaux © Radio France

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Dans cette entreprise qui emploie** 300 personnes** à Bordeaux, et qui travaille principalement pour les compagnies d'assurance Axa et AG2R , les salaires n'ont pas évolué depuis 4 ans, alors que** la plupart des employés sont payés au SMIC, quelque soit l'ancienneté.** Ils espèrent que les négociations annuelles obligatoires qui s'ouvrent lundi vont enfin déboucher sur des hausses concrètes

A l'origine de ces débrayages quotidiens, la CGT et Sud en profitent aussi pour dénoncer leurs conditions de travail, **dignes du 19ème siècle, ** selon les syndicats : pressions constantes, "flicage" du personnel, écoutes systématiques, cadences jugées infernales.

Christine travaille depuis 4 ans comme téléconseillère à Téléperformance.

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Les salariés de Téléperformance ont débrayé ce vendredi matin
Les salariés de Téléperformance ont débrayé ce vendredi matin © Radio France

La direction du centre d'appels n'a pas voulu répondre, elle a diffusé hier soir un communiqué depuis Paris, où elle insiste sur les avantages dont disposent ses salariés

"Téléperformance est l'une des rares entreprises du marché à proposer des emplois à temps complet et à verser un 13ème mois dès la 2ème année d'ancienneté."

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