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Les pièces de 1 et 2 centimes bientôt retirées de la circulation ?

Par
  • France Bleu

Très coûteuses à fabriquer et finalement peu utilisées par le consommateur, le retrait des pièces de 1 et 2 centimes d’euros est envisagé par la Commission européenne. Problème : supprimer cette menue monnaie pourrait faire monter les prix.

La fabrication de ces pièces représente un surcoût annuel de 1,4 milliard d'euros pour la zone euro.
La fabrication de ces pièces représente un surcoût annuel de 1,4 milliard d'euros pour la zone euro. © Radio France - LP

Pratiques pour rendre la monnaie à la boulangerie, mais encombrantes et surtout… coûteuses : les 46 milliards de pièces de 1 et 2 centimes en circulation dans l’Union coutent à la fabrication parfois jusqu’à quatre fois leur prix.

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Encombrantes, boudées et... coûteuses

En somme, dans certains pays, fabriquer une pièce de 1 centime d’euros en coûte 4, alors que leur utilité est parfois contestée, puisque la plupart d’entre elles, si elles sont effectivement utilisées par les commerçants pour rendre la monnaie, sont relativement peu utilisées pour payer par le consommateur, qui préfère souvent alléger son porte-monnaie de cette encombrante mitraille. Qui se retrouve au retour des courses au fond d’un vide poche ou dans un coin de tiroir. Alors que le surcoût pour la zone euro est chiffré à…1,4 milliard d’euros.

Hausse des prix

Forte de ce constat, la Commission européenne s’interrogeait mardi dans un communiqué publié sur son site sur l’opportunité de les retirer de la circulation, purement et simplement. Avec la quasi-généralisation des moyens de paiement dématérialisés, du commerce électronique et des innovations telles que le paiement par smartphone, la question méritait d’être posée. Au moins prudemment : si le pouvoir d’achat de ces pièces a effectivement décliné, le risque pointe au loin que le retrait de ces pièces puisse faire frémir l’inflation perçue par le consommateur et conduise mathématiquement à une hausse des prix.

L’urgence de ne rien urger ?

Que faire ? Modifier les processus de production pour réduire le coût de fabrication, par exemple en utilisant un métal moins coûteux ? Retirer immédiatement la menue monnaie ? Ou…ne rien faire du tout ? Si la Commission européenne semble envisager chacune des trois options, elle ne semble pas pressée de trancher la question. La dernière option serait finalement, au regard de ce que semblent, selon elle, préférer les citoyens de l’UE, la moins dommageable. L’urgence serait donc…de ne rien faire.

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