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Vélo électrique : les professionnels tourangeaux sceptiques sur les aides gouvernementales

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Depuis lundi 15 août et jusqu'au 31 décembre, les aides gouvernementales pour l'achat d'un vélo neuf augmentent. Mais pour les vendeurs de vélo et les associations de cyclistes d'Indre-et-Loire, ce coup de pousse n'est pas adapté, même s'il va dans le bon sens.

Le coup de pouce aux foyers n'est pas suffisant pour que les plus modestes investissent dans un vélo un vendeur tourangeau de cycles. (Image d'illustration) Le coup de pouce aux foyers n'est pas suffisant pour que les plus modestes investissent dans un vélo un vendeur tourangeau de cycles. (Image d'illustration)
Le coup de pouce aux foyers n'est pas suffisant pour que les plus modestes investissent dans un vélo un vendeur tourangeau de cycles. (Image d'illustration) © Radio France - Aurélien Accart

"Evidemment, une aide à l'achat de vélo est toujours bonne à prendre" commence François Sarrazin, membre du bureau du collectif cyclistes 37. Depuis le lundi 15 août et jusqu'au 31 décembre, les aides gouvernementales pour l'achat d'un nouveau vélo augmentent, notamment pour investir dans un vélo électrique. Cependant, son association, ainsi que les vendeurs de vélo de Tours (Indre-et-Loire) sont assez critiques concernant ce coup de pouce. 

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Ça fait toujours 2.000 euros à sortir, et quand on est smicard, ce n'est pas anodin."

En une semaine, Gilles Robinet n'a pas vu le monde affluer dans ses deux magasins de Tours. Normal estime le patron de Cyclable. Certes les aides sont bien plus fortes pour les foyers modestes (jusqu'à 3.000 euros d'aide pour un foyer dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 6.300 euros), mais elles ne sont pas adaptées. "C'est bien d'inciter à se débarrasser de son vieux diesel, de donner 1.000 euros d'aide pour un vélo cargo. Mais mes vélos cargo coûtent 3.000 euros. Ça fait toujours 2.000 euros à sortir, et quand on est smicard, ce n'est pas anodin." Ce professionnel espère une vraie aide incitative, qui prendrait mieux en charge le coût du vélo.

Des aides limitées à 40% du prix d'achat

D'autant que les aides sont limitées à 40% du coût d'achat maximum. Certes, vous pouvez y ajouter les financements locaux. La ville d'Amboise par exemple propose une aide allant de 200 euros à 50% du prix du en fonction de votre revenu fiscal.  Mais ça ne fait pas tout. Une fois qu'on a le vélo, encore faut-il pouvoir rouler en sécurité. L'argument financier n'est pas, pour François Sarrazin, l'obstacle principal au développement de la circulation en vélo.

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Développer les infrastructures

"Si les gens ne font pas de vélo c'est par ce qu'il n'y a pas d'aménagements. Il y a plein d'endroits où on se dit que finalement, on ne va pas y passer en vélo, parce que les voitures roulent trop vite. Alors qu'on pourrait tout à fait faire ce trajet en vélo électrique.". Son collectif plaide pour un développement de ces infrastructures sécurisées : "ça se joue à l'échelle métropolitaine" pour que les personnes qui habitent à la périphérie d'une agglomération puissent aller travailler dans le centre-ville à vélo sans danger. 

Pour demander les aides : rendez-vous ici

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