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Pas de TER à Saint-Pierre-de-Bœuf : "on n'a pas ouvert de lignes depuis longtemps" déplore la FNAUT

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La ville de Saint-Pierre-de-Bœuf se mobilise samedi 18 novembre, pour être à nouveau desservie par des TER. Les infrastructures sont là, rouvrir la ligne coûterait "200 à 300 millions d'euros, ce qui à l'échelle du ferroviaire, est quelque chose de très faible" estime Nicolas Peyrard, de la FNAUT.

Pour Nicolas Peyrard, le président de la fédération d'usagers des transports en commun en Auvergne-Rhône-Alpes, la solution est politique. Pour Nicolas Peyrard, le président de la fédération d'usagers des transports en commun en Auvergne-Rhône-Alpes, la solution est politique.
Pour Nicolas Peyrard, le président de la fédération d'usagers des transports en commun en Auvergne-Rhône-Alpes, la solution est politique. © Radio France - Louise Thomann

"On est dans une région où on n'a pas ouvert de lignes depuis longtemps" constate Nicolas Peyrard, le président stéphanois de la FNAUT, la fédération d'usagers des transports d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il appelle à se mobiliser le samedi 18 novembre à Saint-Pierre-de-Bœuf : la commune du Pilat demande la réouverte d'une desserte TER sur la rive droite du Rhône.

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"Tout le monde est convaincu de l'utilité de rouvrir cette ligne"

Les personnes qui habitent dans ce secteur du Pilat doivent traverser le Rhône pour aller prendre le train au Péage-de-Roussillon, dans l'Isère, à une dizaine de kilomètres de là. Les ponts pour passer le fleuve sont embouteillés aux heures de pointes racontent les usagers, et la ligne qui monte de Valence à Lyon est "saturée" explique Nicolas Peyrard. Deux bonnes raisons pour lui de mieux desservir la rive droite : "Tout le monde est convaincu de l'utilité de rouvrir cette ligne."

Alors qu'est ce qui bloque ? "On est dans une région où on n'a pas ouvert de ligne depuis très longtemps. C'est un processus qui est lourd, qui est chronophage." Et c'est aussi une question d'argent. "Sur cette ligne là, l'argent a été peu investi ces 40 50 dernières années. Donc il faut remettre à niveau les gares. On parle de 200 à 300 millions d'euros, ce qui, à l'échelle du ferroviaire, est quelque chose qui est très faible."

La région Auvergne-Rhône-Alpes, en charge de la gestion des dessertes en TER, ne semble pas opposée à cette réouverture. L'objectif pour la FNAU est de faire inscrire ce projet dans le contrat de plan état région, qui doit être signé dans les prochains mois.

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