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Les usagers de la ligne de train entre Grenoble et Gap dénoncent des "dysfonctionnements quotidiens"

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Un collectif d'usagers du train entre Grenoble et Gap a organisé une action symbolique à la gare de Grenoble (Isère) ce vendredi après-midi. Ils sont montés dans le train sans payer leurs billets pour dénoncer les "nombreux" dysfonctionnements.

Les usagers pouvaient acheter un billet pour le train de la colère, pour récolter de l'argent afin de le remettre à la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF. Les usagers pouvaient acheter un billet pour le train de la colère, pour récolter de l'argent afin de le remettre à la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF.
Les usagers pouvaient acheter un billet pour le train de la colère, pour récolter de l'argent afin de le remettre à la Région Auvergne-Rhône-Alpes et la SNCF. © Radio France - Matthieu Bonhoure

"Vous allez où ?" Ce n'est pas un guichetier de la SNCF qui pose cette question, mais un membre du collectif de l'étoile ferroviaire de Veynes. Ils ont installé un stand pour vendre les billets du train de la colère devant la gare de Grenoble ce vendredi après-midi. Il y avait une cinquantaine de personnes réunies, qui sont montées dans un train en direction de Gap avec ces titres de transport un peu spéciaux.

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Difficultés quotidiennes

D'après le collectif, depuis deux mois, "il y a une chance sur quatre que votre train entre Grenoble et Gap soit en retard ou supprimé, comme l'explique Nicolas. Une situation intenable pour les voyageurs qui comptent parfois sur cette ligne au quotidien pour les amener de la maison à leur travail.

Un billet du train de la colère pour interpeller les pouvoirs publics à propos de la situation sur la ligne entre Grenoble et Gap.
Un billet du train de la colère pour interpeller les pouvoirs publics à propos de la situation sur la ligne entre Grenoble et Gap. © Radio France - Matthieu Bonhoure

"Pourquoi payer quand le service est aussi pourri ?", lance Nicolas. Alors, avec les fonds récoltés pour l'achat de ces faux billets, le collectif va rendre une visite au comité de pilotage de cet axe ferroviaire le 5 décembre prochain. une rencontre entre la SNCF et la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Pourtant, il y a quatre ans, 35 millions d'euros ont été mis sur la table pour améliorer la ligne.

Demande d'investissements

Les usagers réunis ce vendredi pense qu'il faut environ 100 millions d'euros pour améliorer concrètement l'état des rails mais aussi des trains qui circulent dessus. "Le matériel est vétuste, indique Sylvie, qui compte sur ce train tous les jours. Parfois c'est supprimé ou en retard parce qu'il n'y a pas d'essuie glace sur l'engin, c'est grave."

Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble.
Christophe Ferrari, président de la Métropole de Grenoble. © Radio France - Matthieu Bonhoure

En plein dérèglement climatique, c'est encore plus important de mettre des moyens sur les lignes ferroviaires, d'après Christophe Ferrari, lé président de la Métropole de Grenoble. "On ne peut pas laisser dépérir la ruralité, et en même temps avoir des discours pour la défendre, et la défendre c'est prendre le train", détaille-t-il. Il veut également insister sur le besoin écologique d'avoir un tel investissement afin de maintenir cette ligne.

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