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Creuse : les transporteurs routiers touchés par le blocage de la RN 145 à hauteur de Guéret

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Les agriculteurs bloquent une partie de la RN 145 depuis mercredi 24 janvier. Conséquence, les transporteurs routiers empruntent alors des routes départementales, ce qui ralentit leurs trajets. Mais ils continuent d'exprimer leur soutien.

Sur l'aire de repos de Parsac (Creuse), les transporteurs routiers sont retardés par le blocage de la RN 145, à hauteur de Guéret. Sur l'aire de repos de Parsac (Creuse), les transporteurs routiers sont retardés par le blocage de la RN 145, à hauteur de Guéret.
Sur l'aire de repos de Parsac (Creuse), les transporteurs routiers sont retardés par le blocage de la RN 145, à hauteur de Guéret. © Radio France - Nina Sobetsky

Depuis mercredi 24 janvier, les agriculteurs bloquent la Nationale 145, à hauteur de Guéret. Des déviations sont mises en place par les petites routes départementales. Pour les transporteurs routiers, c'est synonyme de trajets rallongés"j'allais à Moulins, j'ai mis une heure de plus pour faire 50 kms", raconte Vasco, un routier portugais rencontré sur l'aire de repos de Parsac.

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Même son de cloche du côté de Bruno, parti de Montreuil-Bellay, près de Saumur (49) et qui doit rejoindre le Puy-de-Dôme. "J'ai déjà un peu galéré pour traverser Guéret car la Nationale 145 est fermée. L'A71 est aussi fermée donc on va devoir jouer au chat et à la souris mais on va y arriver." Il estime avoir perdu deux heures sur sa journée de route"sur la quatre voies on met une demi-heure, là j'ai mis presque une heure. C'est compliqué car ce ne sont pas des routes adaptées pour nous." Alors pour prendre le moins de retard possible, il a avancé son départ, "j'aurai pu partir qu'à 7h ou 7h30 mais je me suis dit qu'il valait mieux partir avant et j'ai bien fait."

Solidarité envers les agriculteurs

Sur les aires de repos, c'est aussi devenu un sujet de discussion entre les routiers. "On se renseigne sur la route qu'ils ont prise, sur celle qu'on va prendre et on se donne des conseils. Mais on est tous pareils, merci Google maps," explique Bruno. Les transporteurs prennent leur mal en patience car ils soutiennent les agriculteurs. "C'est contraignant mais on les comprend. Avoir une exploitation et ne pas se tirer de salaire, je ne comprends pas comment c'est possible," confie-t-il.

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