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À Nantes, les riverains et commerçants se préparent à la fermeture du pont Anne-de-Bretagne

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À compter de lundi 22 avril, le pont Anne-de-Bretagne sera fermé aux voitures, et pour une durée d'un an. Des travaux d'envergure nécessaires pour réaliser les deux futures lignes de tramway et la ligne de bus. Dans le quartier, commerçants et riverains se préparent.

A partir de lundi, terminé la file de voitures qui attend sur le pont Anne de Bretagne le passage du feu au vert. A partir de lundi, terminé la file de voitures qui attend sur le pont Anne de Bretagne le passage du feu au vert.
A partir de lundi, terminé la file de voitures qui attend sur le pont Anne de Bretagne le passage du feu au vert. © Radio France - Anne Bertrand

Comme souvent, ça bouchonne sur le pont Anne-de-Bretagne, quand on vient des Machines et qu'on va en direction du quai de la Fosse. Mais à partir de ce lundi 22 avril et pendant un an, on n'entendra plus le ronflement des moteurs, y compris sur le boulevard Léon Bureau qui longe les Nefs. Des travaux d'envergure - qui lancent la réalisation de deux futures lignes de tram et d'une ligne de bus à Nantes - doivent être réalisés.

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Comme dit cet automobiliste rencontré au feu rouge sur le pont, "j'habite en face et ça me désole. Je vais beaucoup en Vendée, je prends toujours le pont Anne-de-Bretagne et je ne sais pas comment je vais faire. La municipalité ne nous a pas beaucoup orientés sur les possibilités."

"Depuis le stationnement en zone rouge, les gens ont changé leurs habitudes pour venir au travail"

Le café du Progrès, vieux de plus de 100 ans, en a vu d'autres. Comme dit la patronne, Capucine, on est habitué aux travaux dans le quartier. Et beaucoup ont déjà abandonné la voiture : "En plus, le stationnement est devenu payant en zone rouge l'année dernière. Donc, je pense que les gens ont aussi changé leurs habitudes pour venir au travail et viennent plutôt en transports en commun ou à pied".

C'est le cas de Nathalie, employée à Harmonie Mutuelle, au pied du pont Anne-de-Bretagne. "Moi, ça ne me dérange pas du tout les travaux du pont, je viens en transports en commun. Mais je suis désolée pour mes collègues qui sont en voiture. Je pense qu'ils vont se garer dans un parking relais et prendre les transports en commun", dit-elle en fumant sa cigarette.

De l'autre côté de la rue, se trouve le bar-tabac l'Écureuil, avec Jonathan derrière le comptoir. Lui qui venait jusqu'alors en voiture travailler a décidé de prendre son vélo avec la fermeture annoncée du pont : "Il y a quinze minutes, donc ça va." Le gérant ne voit pas ces travaux d'un si mauvais œil : "Ça peut apporter beaucoup de monde aussi, notamment les travailleurs du chantier sur le pont. Certes, le pont sera bloqué, mais ça peut faire venir d'autres personnes."

Au parking des Machines, on se demande aussi si les voitures vont déserter : "C'est le gros point d'interrogation", s'exclame un employé. Mais comme dit Chantal, qui vit sur l'île de Nantes, tous travaux entraînent des désagréments : "Il faut savoir ce qu'on veut ! C'est important aussi d'avoir une ligne de tram qui puisse rejoindre après le CHU puisqu'on a eu la mauvaise idée de le faire sur une île déjà toute encombrée. Donc, il faut faire avec !"

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