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Vaccination : « Beaucoup moins de réticents et de complotisme dans la tête »

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Va-t-on assister à des files d’attentes dans les centres de vaccination d’ici la date butoir du 15 février ? Dans les tribunes de l’AS Nancy Lorraine, pas d’embouteillage, tout au plus un léger frémissement avec un vaccinodrome fluide et une atmosphère moins teintée de complotisme.

Huit fois moins de vaccination au stade Marcel Picot. Huit fois moins de vaccination au stade Marcel Picot.
Huit fois moins de vaccination au stade Marcel Picot. © Radio France - Thierry Colin

ALes blouses blanches ont moins besoin de faire de la pédagogie, c’est le constat de Marie-José Bontemps, médecin libérale, qui observe une vraie évolution du niveau d’information et beaucoup moins de défiance que durant les deux premières doses sous la tribune de stade Marcel Picot à Nancy. 

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Une arène bétonnée où les atmosphères de victoires de l’ASNL – plutôt rares - ont laissé place à une ambiance médicale dans la buvette du rez-de-chaussée transformée du lundi au vendredi en centre de vaccination. 

Les gens se posent moins de questions

La professionnelle de santé de Saint-Max constate une vraie évolution : « On a des patients plus convaincus parce que dans l'entourage, il y a eu des pathologies qui ont fait que ça s'est aggravé donc les gens sont beaucoup moins réticents et connaissent beaucoup plus de choses, avec moins de complotisme dans la tête. Ils sont beaucoup moins inquiets et surtout, les gens se posent moins de questions.»

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Un centre plus fluide et des professionnels de santé, un peu fatigués par deux ans de covid-19 et Thierry Péchey, infirmier et responsable du centre a constaté, comme partout, une véritable baisse de l’affluence ces dernières semaines mais une petite reprise des rendez-vous en ce premier jour des vacances scolaires : « Un petit frémissement ce lundi, puisqu'on en est à peu près à 320 rendez-vous. On n'aime pas le mot usine, mais à un moment donné, il a fallu vacciner beaucoup de monde en même temps parce qu'il fallait vraiment que les gens soient protégés ». 

Sauver des vies

Les équipes de Marcel Picot ont délivré jusqu’à 2000 piqûres par jour et le président du Conseil de l’ordre des infirmiers de Meurthe-et-Moselle de prendre du recul : « On a quand même sauvé des vies et évité des hospitalisations pour nos collègues hospitaliers. Si l'hôpital a tenu le coup, c'est certainement grâce à la vaccination »

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A la sortie du stade de l’ASNL, quelques personnes « obligées » de se faire vacciner contre le coronavirus pour continuer à « visiter ma mère en Ehpad » ou « avoir une vie sociale », mais la plupart sont convaincus du bienfondé de la vaccination de masse.

Près de 8% de première injection à Marcel Picot ce lundi.
Près de 8% de première injection à Marcel Picot ce lundi. © Radio France - Thierry Colin

« On ne s'en sortira pas si tout le monde n'est pas vacciné, c'est un acte citoyen » confie un quadragénaire avant de poursuivre : « c’est surtout pour protéger les autres, pour éviter de donner aussi à d'autres cette saloperie ».

A côté, une étudiante a retrouvé un « semblant de vie sociale » et prend une dose supplémentaire de vaccin pour  « protéger mes grands-parents ». Ce lundi, 8% des rendez-vous au stade Marcel Picot étaient pris par des personnes non vaccinées pour une première dose. 

Avec ou sans rendez-vous

Le stade Marcel Picot alignait jusqu’à 10 000 injections par jour au plus fort de la vaccination, un chiffre hebdomadaire tombé à 1200 rendez-vous cette semaine.

Des vaccinations avec ou sans rendez-vous, sous la tribune alors qu’un drive de dépistage, sans rendez-vous, se tient juste à côté sur le parking du stade de l’ASNL à Tomblaine avec plusieurs centaines de voitures chaque jour.

Une vaccination avec ou sans rendez-vous.
Une vaccination avec ou sans rendez-vous. © Radio France - Thierry Colin
Ambiance médicale dans la buvette de l'ASNL.
Ambiance médicale dans la buvette de l'ASNL. © Radio France - Thierry Colin
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