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Une prime pour les plus démunis

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La crise sanitaire liée au Coronavirus est aussi une crise économique et sociale sans précédent. Une récession jamais vue depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Aussi, les associations caritatives réclament- elles une prime pour les plus démunis.

Appel pour une prime sociale de 250 euros Appel pour une prime sociale de 250 euros
Appel pour une prime sociale de 250 euros

Pour éviter "un naufrage" de l'économie, l'État est prêt à dégager « les moyens financiers aussi longtemps que la crise durera ». Le Secours Catholique attend de l’État qu’il en fasse autant pour éviter un naufrage social. C’est le sens de l’appel directement lancé à Emmanuel Macron, juste avant son intervention télévisée de lundi. Après avoir sonné l’alarme dès le début de la crise, le Secours Catholique précise sa demande en partenariat avec la CFDT, L’UNIOPSS, ALERTE, la Fédération des Acteurs de la  Solidarité, la Fondation Abbé Pierre, Emmaüs France, ATD Quart Monde et APF France handicap. Toutes demandent au chef de l’Etat une prime de solidarité en faveur des plus démunis. La crise sanitaire a de multiples conséquences, elle touche quasiment tout le monde, mais ceux qui étaient dans le besoin auparavant ou qui parvenaient tout juste à joindre les deux bouts se retrouvent dans des situations plus compliquées.

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250 EUROS DE PRIME

Les associations disent avoir vu arriver de nouveaux demandeurs en plus de leurs habitués. Des gens qui n'arrivent pas à boucler leurs fins de mois. Certains sont en chômage partiel, d'autres ont vu leur budget alimentation gonfler du fait de l'absence de cantine scolaire. Les associations demandent une prime de 250 euros par mois pour les personnes les plus précaires, jusqu'à la fin du confinement et une pétition a été lancé en appui de cette demande par voie de presse.

Des difficultés pour joindre les deux bouts
Des difficultés pour joindre les deux bouts © Maxppp - Darek Szuster

« Pour les familles les plus modestes, la baisse de revenus liée à des dépenses supplémentaires entraine une plus grande précarité » explique Aurélie Duvivier, animatrice de réseau de solidarité à la délégation corse du secours catholique. Et de citer pêle-mêle, « les mises en chômage partiel, les surconsommations de chauffage et d’électricité ou les budgets alimentation qui gonflent du fait de la fermeture des cantines scolaires ». 

UN NOUVEAU PUBLIC

Les associations ont donc évalué cette prime de solidarité à 250 euros. Elles demandent à ce qu’elle soit versée par personne et par mois à celles qui sont le plus en difficulté, à tous les allocataires des minimas sociaux, aux jeunes précaires et aux familles bénéficiaires des allocations de rentrée scolaire jusqu'à la fin du confinement. , elle est animatrice de réseau de solidarité à la délégation corse du secours catholique.

« On a déjà reçu beaucoup de demandes d’aides », annonce Aurélie Duvivier qui parle de nouveau public : « Il y a beaucoup de personnes qui viennent au secours catholique pendant cette crise qu’on avait jamais vues auparavant. C’est vraiment nouveau, des personnes qui jusque là faisaient avec ce qu’elles avaient mais qui là ont maintenant de sérieuses difficultés financières »

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