Un mois après la première Nuit debout, quel bilan ?
Depuis le 31 mars dernier, des centaines de personnes se réunissent tous les soirs place de la République à Paris. Ils réclament le retrait de la loi travail mais d'autres revendications apparaissent au fur et à mesure du temps.
A la nuit debout, tout le monde peux prendre la parole deux minutes. Le micro est ouvert à tous les participants. Les droits de l'Homme en Afrique, le féminisme, la démocratie, la finance... Les sujets sont très variés, parfois un peu trop regrettent certains.
On entend parfois des grosses conneries, parfois on entend des choses très intéressantes mais secondaires. On oublie de temps en temps ce qui peux nous réunir.
Car à l'origine du mouvement, c'est la contestation de loi travail. "Aujourd'hui on en parle plus, car il n'y a pas de débat sur cette question. On veut toujours son retrait" dit l'un des manifestants. Mais à force de parler de tout, la nuit debout n'agit pas beaucoup disent d'autres. "Je ne sais pas sur quoi ça va déboucher" assure Christophe.
1 mois de mobilisation et des débordements
Depuis le début de la contestation, plusieurs violences ont éclaté avec les forces de l'ordre. Il y a aussi eu des dégâts. "La violence est parfois légitime lorsque l'on vise des banques ou des assurances, on vise en fait le système financier" justifie l'un des participants de Nuit debout. "Il faut bien un peu de spectacle. Des feux de poubelles, des policiers qui courent, ça fait des images!" Pour limiter les débordements, la préfecture de police avait interdit l'alcool ce week-end. Une mesure loin d’être respectée.
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