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Un Angloy part de Bayonne direction la frontière avec l'Ukraine pour apporter des dons aux réfugiés

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Un Angloy de 28 ans part ce jeudi 17 mars au petit matin en voiture, direction la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, afin d'apporter des denrées récoltées auprès de sa famille, ses amis et ses proches. Il lance un appel pour ramener trois réfugiés lors de son retour au Pays basque.

 Bastien Salaverria part ce jeudi avec sa mère en direction de Przemyśl en Pologne, à la frontière avec l'Ukraine  Bastien Salaverria part ce jeudi avec sa mère en direction de Przemyśl en Pologne, à la frontière avec l'Ukraine
Bastien Salaverria part ce jeudi avec sa mère en direction de Przemyśl en Pologne, à la frontière avec l'Ukraine © Radio France - Stéphane Garcia

Alors que certains profitent d'une semaine de vacances pour partir au soleil, Bastien Salaverria s'apprête à partir ce jeudi 17 mars en direction de la frontière entre la Pologne et l'Ukraine, afin d'apporter des dons aux familles qui fuient la guerre. Agé de 28 ans, étudiant en alternance, il souhaite se rendre à Przemyśl, ville située à 15 kilomètres de la frontière. Un point de passage, devenu point de transit pour les réfugiés en exode. Au 20e jour de guerre, ils sont trois millions à avoir fui l'Ukraine selon les chiffres de l'ONU. La France en a vu arriver 15 000. 

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"Plutôt que de rester sur mon canapé"

À 24h du départ, la berline familiale est chargée. "Beaucoup d'alimentaire non périssable. On va avoir des produits pour bébé : donc du lait en poudre, des couches, etc. Des lingettes aussi. On a aussi des vêtements chauds, essentiellement pour les femmes et les enfants. On a condamné toutes les places à l'arrière, et puis on a pu en mettre aussi dans un coffre de toit, qu'on on nous a gracieusement prêté pour l'occasion", explique cet étudiant en alternance qui a été cinq ans dans l'Armée.

Il prépare ça depuis 15 jours. "Je commençais à ressentir de la frustration. Là, avec ce conflit, on est quand même très proche. On est sur le même continent et au final, la seule chose que je peux faire, c'est conduire. Plutôt que de poser une semaine de vacances pour aller au soleil, plutôt que de rester sur mon canapé, je préfère mettre cet argent qui était déjà de côté à profit pour partir aider ces gens, comme je peux."

Ramener une famille

Aller-retour express pour lui et sa mère, qui a décidé de le suivre dans cette entreprise. Plus de 5.000 kilomètres de route en cinq jours, et trois places de disponibles pour le retour pour aider une famille. "Si on peut mettre à l'abri ne serait-ce qu'une mère avec ses deux enfants, qui manquent juste de moyens que ce soit financier ou technique, pour se rapprocher de l'Espagne, du Portugal, où il y a une grosse diaspora ukrainienne. Ou peut-être que la famille aura 'seulement' besoin de s'arrêter à Stuttgart, à Berlin... Je ne sais pas. Mais on veut pouvoir aider."

Bastien Salaveria et sa mère lancent un appel. Afin de rentrer en contact avec une famille qui a des proches coincés là-bas. Une manière d'apporter leur pierre à l'édifice, au milieu de cette guerre. Dans ce cas, et seulement dans ce cas, Bastien est joignable au 06.31.69.50.02

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