Rhône-Alpes : les dangers de l'été

C'est l'un des risques spécifiques à la période estivale : les noyades accidentelles. 1 238 par an en France dont 500 mortelles. Bien sur, ce sont les régions du littoral qui sont les plus touchées par ce phénomène. 193 décés en un an en Provence Alpes-Côte d'Azur, 177 en Languedoc-Roussilon, 144 en Aquitaine et 80 en Bretagne. Mais derrière, selon la dernière enquête de l'institut national de veille sanitaire, basée sur les chiffres de 2012, en 4e position, on retrouve la région Rhône-Alpes avec 79 décès en un an dont cinq dans la Loire. Des noyades qui ont eu lieu dans des sites très différents : piscine privée, piscine publique, cours d'eau et plan d'eau. Chez les enfants de 1 à 4 ans, les noyades représentent la deuxième cause de décès accidentel après les accidents de la circulation.

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Autre danger de l'été, notamment dans la Loire, les tiques , en forêt. Ces insectes peuvent être porteurs de la maladie de Lyme qui touche le système nerveux.

Et puis l'été dans la région Rhône-Alpes est également synonyme d'allergie. Notamment à cause de l'ambroisie . Notre région est la plus concernée de France par ce phénomène. Le pollen de l’ambroisie est extrêmement allergisant. Il suffit de quelques grains de pollen par m3 d'air les «rhumes des foins»  commencent en général vers mi -août et peuvent durer jusqu'au mois d'octobre, avec un pic en septembre. Selon une étude de l'Observatoire régional de la santé plus de 280 000 Rhônalpins sont allergiques à l'ambroisie. Et ça coûte cher : des dépenses de santé estimées à plus de 15 millions d’euros. Alors les habitants sont mis à contribution : pour arracher l'ambroisie dans leur jardin, et même sur un terrain public, quand il n'y a que quelques plants. Si la zone infestée est trop importante il faut la signaler grace à un site internet créé l'an dernier. Près de 2 300 signalements en 2014. Des applications pour telephones portables sont également disponibles.

Autre danger de l'été : le moustique tigre qui est arrivé dans la région Rhône-Alpes et qui peut être porteur de la dengue ou du chikungunya. Le département de la Loire est le seul de la région à ne pas être concerné encore par ce phénomène selon l'ARS, l'Agence régionale de santé.