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Égalité hommes-femmes : la Loire et la Haute-Loire dans la moyenne

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L'Insee a publié jeudi 7 mars les statistiques 2024 pour l'égalité hommes-femmes dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. À quelques exceptions près, la Loire et la Haute-Loire se situent dans la moyenne en ce qui concerne l'écart de salaire, les modes de vie ou encore les études et choix de carrière.

En France, l'écart de salaires à travail égal est de plus de 5 000 euros pour un homme et une femme. En Haute-Loire, cet écart est moins important. En France, l'écart de salaires à travail égal est de plus de 5 000 euros pour un homme et une femme. En Haute-Loire, cet écart est moins important.
En France, l'écart de salaires à travail égal est de plus de 5 000 euros pour un homme et une femme. En Haute-Loire, cet écart est moins important. © Maxppp - Julien Mattia

L'Insee a dévoilé jeudi 7 mars les chiffres de l'égalité hommes-femmes de la région Auvergne-Rhône-Alpes. Les départements de la Loire et de la Haute-Loire ne sont ni à la traine, ni précurseurs, sauf sur quelques points.

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Égalité salariale

Dans tous les départements d'Auvergne-Rhône-Alpes, l'écart salarial entre les hommes et les femmes persiste, avec en moyenne un écart de 5010 euros net pour un travail égal. La Loire se trouve aussi dans cette fourchette (4.890 euros net), mais la Haute-Loire, elle, fait figure de bonne élève avec un écart de seulement 3.420 euros net. C'est l'écart le plus petit après l'Allier et le Cantal.

Un écart salarial qui peut aussi s'expliquer par le taux d'activité : les femmes sont plus nombreuses à travailler à temps partiel. C'est particulièrement vrai en Haute-Loire, où 28% des Altiligériennes sont à temps partiel. Un pourcentage qui augmente considérablement avec le nombre d'enfants. Avec trois enfants ou plus, elles sont 35% à renoncer au temps plein.

Les études

Des chiffres qui peuvent être contradictoires avec ceux des études, puisque si elles ont un moins bon salaire, les femmes sont pourtant plus diplômées que les hommes. Une différence qui se voit dès le lycée. En Haute-Loire toujours, 60% des élèves de terminale générale sont des filles. Et logiquement, elles sont aussi plus nombreuses à poursuivre ensuite dans les études supérieures. Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, 32% des femmes de 15 à 24 ans ont une licence ou un master, contre 23% des hommes.

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