Référendum grec : l'avis d'un franco-grec de Bordeaux

Voilà 25 ans que Yorgos vit en Gironde. Passionné d'oenologie, il est devenu maître de chai. Il nous reçoit sur sa terrasse, avec sa compagne et son fils Andreas, entouré de pieds de tomate et de verres d'Ouzo, célèbre alcool grec.

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Malheureusement, il ne pourra pas participer au référendum de ce dimanche. Mais même si on ne lui demande pas son avis, il le donne : Oxi. Non, non à l'austérité. Lui ne l'a pas connue mais ses proches qui sont restés en Grèce la subissent depuis 2009. Ses cousins, son frère mais surtout sa mère, plus de 80 ans, qui se contente d'une maigre retraite de 450 euros par mois.

"Cela fait trop longtemps que l'austérité appauvrit le peuple et les retraités, comme ma mère. Elle compte euro par euro pour s'en sortir. Comment voulez-vous que la Grèce paye cette dette ? Ca ne marchera pas. Il faut taxer ceux qui ont de l'argent : les riches, les banques."

Ce dimanche soir, Yorgos suivra les résultats de ce sondage, qui déterminera l'avenir de la Grèce et de l'Europe, depuis son salon. Mais quel que soit le résultat, Oxi soit non, ou Nai, c'est à dire oui, il en appelle à l'unité du pays.