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Plus d'entraînement jusqu'à nouvel ordre à l'US Villejuif après l'agression d'un éducateur

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Ce mardi, le club de football de l'US Villejuif (Val-de-Marne) annonce l'arrêt des entraînements et matchs de toutes ses catégories d'âges. La suspension intervient alors que le parent d'un jeune joueur du club a menacé un éducateur avec un couteau.

Les agressions de parents à l'égard des éducateurs se multiplient en Île-de-France. Les agressions de parents à l'égard des éducateurs se multiplient en Île-de-France.
Les agressions de parents à l'égard des éducateurs se multiplient en Île-de-France. © Radio France

Il n'y aura ni match ni entraînement cette semaine pour les jeunes footballeurs de l'US Villejuif. C'est la décision prise par le club après l'agression, ce lundi, d'un éducateur. Un parent a menacé l'entraîneur avec un couteau après une séance des jeunes. "Notre club condamne avec la plus grande fermeté ce comportement inadmissible", explique un communiqué de l'US Villejuif.

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Le club a par ailleurs annoncé que toutes les séances d'entraînements qui se tiendront à partir de la reprise du 8 janvier se tiendront à huis clos. « L'accès sera interdit à toute personne étrangère à l'encadrement du club et ce jusqu'à nouvel ordre », ajoute le communiqué.

Des agressions qui se multiplient

Ce genre d'acte n'est pas isolé en Île-de-France. Dans les clubs amateurs, les agressions perpétrées par des parents à l'égard des éducateurs se multiplient. Ce fut le cas au FC Montrouge (Hauts-de-Seine) vendredi dernier ou encore au début du mois de décembre dans le club de Linas-Montlhéry (Essonne). "Un père qui n'était pas content de la gestion de son fils sur une séance d'entraînement des U9 a demandé des explications à l'éducateur âgé seulement de 18 ans. Puis il l'a amené à l'abri des regards pour le frapper au visage", raconte le président du club Michael Bertansetti.

À la suite de l'incident, l'ESA Linas-Montlhery avait suspendu ses entraînements, alors que l'entraîneur est resté éloigné des terrains pendant deux semaines. "Les éducateurs ont voulu marquer le coup en annulant les séances suivantes. C'est important parce que chez nous c'est un acte isolé mais ce genre de comportement on l'entend de plus en plus sur la région. On a l'impression que le rôle d'éducateur est devenu un plaisir à risque", confie Michael Bertansetti.

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