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PHOTOS - Convoi de l'Occitanie pour les Ukrainiens : mission accomplie !

Comme prévu, le convoi de l'Occitanie pour les Ukrainiens a déposé mardi les 400 m3 de dons qui avaient été collectés dans la région. Le déchargement de la quinzaine de camions a eu lieu à Rzeszow, ville du sud-est de la Pologne, à moins de 100 km de la frontière.

Tout le monde met la main à la pâte : les bénévoles sur place et les équipes du convoi en provenance d'Occitanie Tout le monde met la main à la pâte : les bénévoles sur place et les équipes du convoi en provenance d'Occitanie
Tout le monde met la main à la pâte : les bénévoles sur place et les équipes du convoi en provenance d'Occitanie © Radio France - Salah Hamdaoui

Mission accomplie pour le convoi d'Occitanie parti le 12 mars en Pologne pour acheminer des dons destinés aux Ukrainiens victimes de la guerre. Mardi, quatre jours plus tard donc, la quinzaine de camions a pu remettre ces dons qui avaient été collectés dans toute la région : essentiellement des produits d'hygiène, de secours, de la nourriture et du matériel médical. Plus de 150 palettes et près de 400 cartons, soit 400 m3 au total.

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Plus de 2.000 km pour se rendre sur place

Le déchargement a eu lieu à Rzeszow, Résovie en français, une ville d'environ 200.000 habitants, dans le sud-est du pays à moins de 100 km de la frontière ukrainienne. Le plus gros de la cargaison a été déchargé dans la halle des sports, transformée en entrepôt. "On a eu beaucoup d'aide pour décharger. En fait, il y a des bénévoles de partout dans le monde qui sont là et qui filent un coup de main donc c'est allé très très vite. À peine une petite demi-heure" indique Clémentine Papa, directrice adjointe du cabinet du maire de Montpellier.

Deux villes voisines séparées la frontière

Une partie des dons est allée directement en Ukraine dans des autocars qui venaient tout juste de déposer des réfugiés à la gare de Rzeszow. Pas question pour eux de repartir à vide. Ils se rendaient à Lviv, première grande ville après la frontière. D'une manière générale, les dons ne restent pas plus d'un ou deux jours dans la halle des sports précise Piotr, Polonais bénévole investi à 200%. "Lviv, c'est nos voisins. Ici, on est plus près de Lviv que de Cracovie. On y a des amis ou de la famille alors il faut les aider parce que ce qui se passe là-bas se passe à notre porte".

La satisfaction de se sentir utile

Pour décharger les plus gros camions, tout le monde a mis la main à la pâte : les bénévoles et les équipes du convoi. Quand ils ont tous été vidés, Thomas s'est senti envahi par la satisfaction du travail accompli. "Quand j'ai vu tous ces gens, même s'il y a la barrière de la langue, on voyait à leurs visages qu'ils étaient tous contents. C'est là qu'on se dit qu'on est utile" explique l'élève de terminale, en formation "transport routier" au lycée Gallieni de Toulouse.

Une partie du convoi a directement pris la direction du sud de la France, avec un petit pincement au cœur pour certains. L'autre partie suivra ce mercredi.

Il se vide petit à petit
Il se vide petit à petit © Radio France - Salah Hamdaoui
Une partie des dons collectés en Occitanie. Ils seront acheminés en Ukraine dans un ou deux jours
Une partie des dons collectés en Occitanie. Ils seront acheminés en Ukraine dans un ou deux jours © Radio France - Salah Hamdaoui
L'équipe presque au complet. Ici, ils sont 32 sur 41
L'équipe presque au complet. Ici, ils sont 32 sur 41 © Radio France - Salah Hamdaoui

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