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"Cela commence à me peser" : 400 personnes réunies à Pau en hommage à l'enseignant tué à Arras

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L'intersyndicale appelait à un rassemblement ce dimanche matin devant la préfecture, à Pau, pour rendre hommage à l'enseignant tué à Arras. Environ 400 personnes, dont beaucoup de professeurs ont répondu présent.

400 personnes se sont réunies devant la préfecture de Pau ce dimanche matin 400 personnes se sont réunies devant la préfecture de Pau ce dimanche matin
400 personnes se sont réunies devant la préfecture de Pau ce dimanche matin © Radio France - Lise Dussaut

Comme un peu partout en France, un rassemblement, en hommage à Dominique Bernard, l'enseignant tué à Arras, a été organisé ce dimanche 15 octobre, à Pau (Pyrénées-Atlantiques). Environ 400 personnes ont répondu à l'appel de l'intersyndicale et se sont réunies devant la préfecture.

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"L'impression de faire un métier dangereux"

Dans la foule, de simples citoyens, des personnes en colère comme ce Palois à la retraite, Nicolas.

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Mais aussi forcément beaucoup d'enseignants. Des professeurs d'espagnol, de maternelle, du lycée Louis Barthou, de Gelos, venus de toute l'agglomération paloise. On les sentait, on les voyait très émus, très touchés, bouleversés, certains les larmes aux yeux, les joues humides. Difficile pour eux parfois de s'exprimer. Pour Christine, qui enseigne l'espagnol au lycée Louis Barthou à Pau, il était impératif d'être là ce dimanche, "Cela me fait du bien, dit-elle. Je prends ce temps pour lui dire au revoir, exprimer mon soutien et ma solidarité à ses proches, à sa famille."

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Comme Christine, tous les enseignants affirment vouloir continuer à exercer leur métier. Ce dimanche, le rassemblement n'a duré qu'une trentaine de minutes. Un moment très simple, empli de douleur, d'émotion. Les syndicats ont brièvement pris la parole, chacun lisant quelques phrases d'un texte résumant le parcours de Dominique Bernard. Avant d'observer une minute de silence. Place Clémenceau à Pau, on n'entendait plus aucun bruit, seulement la fontaine.

Ensuite, spontanément, certains ont commencé à entonner la Marseillaise. Là aussi, beaucoup d'émotion dans les voix. Quelques élus étaient présents, discrètement, arborant tout de même leur écharpe tricolore, ils sont restés en retrait.

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