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Obligation vaccinale : le couperet tombe mercredi prochain

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L'échéance arrive mercredi 15 septembre pour les salariés concernés par l'obligation vaccinale, principalement dans le secteur médical, sanitaire et social. Il faudra pouvoir justifier mercredi d'au moins une injection anti-covid pour travailler. Sinon, le contrat de travail sera suspendu.

La CGT a tenu une assemblée à l'entrée de l'hôpital psychiatrique George Sand, de Bourges La CGT a tenu une assemblée à l'entrée de l'hôpital psychiatrique George Sand, de Bourges
La CGT a tenu une assemblée à l'entrée de l'hôpital psychiatrique George Sand, de Bourges © Radio France - Michel Benoit

Dans les hôpitaux, l'immense majorité des personnels est vaccinée. Néanmoins, certains le refusent. Exemple au centre hospitalier George Sand dans le Cher. Il emploie environ 1.300 personnes.  Le taux de vaccination devrait dépasser les 95 % mais certains comme cet agent administratif, non vaccinée, voit se rapprocher la date fatidique avec anxiété : " Je suis mère célibataire avec trois enfants. Evidemment, cela me fait peur de ne plus avoir de salaire. Ca va être compliqué. Je ne suis pas contre la vaccination mais c'est la vaccination obligatoire qui me pose souci. J'ai rencontré mon médecin traitant qui m'a clairement dit qu'il ne fallait pas que je me précipite. C'est certain, d'ici la semaine prochaine, je ne serai pas vaccinée." 

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Le pass sanitaire est déjà en place depuis quelques semaines.
Le pass sanitaire est déjà en place depuis quelques semaines. © Radio France - Michel Benoit

La CGT réclame un peu de souplesse avec l'octroi de jours de congés aux personnes non vaccinées : " C'est ce qui devrait se faire " espère Sandrine Auger, secrétaire du CHSCT. " A partir du 15, il y aura cette souplesse sur les congés pour que les gens puissent aller vers la deuxième injection, mais il est impératif que les gens aient une première injection d'ici mercredi. C'est vrai que la loi est la loi comme nous le dit le directeur, mais on lui rappelle que la loi , c'est aussi de respecter le temps de travail et qu'il y a des collègues qui n'ont pas eu le respect du temps de travail cet été par manque d'effectifs dans les services. Dans ce pavillon, derrière nous, il manque 17 agents sur un effectif de 40 ! Les gens en ont marre de ces conditions de travail. Et l'obligation vaccinale va encore degrader les choses." 

L'entrée du centre hospitalier George Sand de Bourges et le barnum installé par la CGT durant deux heures.
L'entrée du centre hospitalier George Sand de Bourges et le barnum installé par la CGT durant deux heures. © Radio France - Michel Benoit

Ces congés risquent en effet de tendre encore plus les plannings dans des services déjà en difficulté. Adrien Gobron, élu CGT, est bien conscient qu'il sera difficile d'obtenir des résultats pour ceux qui iront au bras de fer : " Nous CGT, on fera tout pour les aider, mais le cadre légal donne tous les outils à la direction pour sanctionner les récalcitrants. Après, c'est à nous d'instaurer le rapport de force." Certains agents solliciteront sans doute leur médecin, mais le refus d'être vacciné ne constitue évidemment pas un motif d'arrêt de travail.

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