Les salariés sont de plus en plus nombreux à réclamer des avances à leurs patrons
C'est une tendance qui semble se développer. De plus en plus d'employés viennent demander des avances sur salaires pour joindre les deux bouts en fin de mois comme en témoignent les chefs d'entreprises girondins interrogés.
Le constat est fait, semble-t-il, par de plus en plus de chefs d'entreprises. Les impôts en particulier, ont plombé la rentrée. Et les salariés n'hésitent plus à venir quémander des avances à leur patron, pour boucler leur fin de mois. Le phénomène se serait même accentué en quelques mois dans les sociétés interrogées.
"On entend « je n'y arrive plus ». Les salariés souffrent".
"Si on est à la 3e semaine du mois, on ne peut pas faire autrement que de dire oui".
— Deux chefs d'entreprises à St Loubès et Bordeaux
Serge Marcillaud, le président de la Confédération générale des petites et moyennes entreprises de Gironde, le constate, au sein de sa propre entreprise de 400 salariés, le Réseau Talis, un réseau d'écoles et de centres de formation. Le phénomène s'est même amplifié par rapport à 2013, selon lui.
"On a 34% de demandes d'acomptes sur salaires cette année, contre 10% l'an dernier".
"C'était ponctuel autrefois, ça devient récurrent aujourd'hui, et c'est de plus en plus tôt dans le mois".
"Avant, on nous demandait entre 200 et 500 euros. Aujourd'hui c'est plutôt entre 500 et 1000 euros".
— Serge Marcillaud le président de la CGPME de Gironde
Ma France : Améliorer le logement des Français
Quelles sont vos solutions pour aider les Français à bien se loger ? En partenariat avec Make.org, France Bleu mène une consultation citoyenne à laquelle vous pouvez participer ci-dessous.
Gironde : l'info en continu
Gironde : les plus consultés
Deux Bordelaises dans le film "Moi aussi", de Judith Godrèche, pour témoigner des violences sexuelles
France Bleu GirondeAprès sa petite "tape" sur le président de Bayonne, le manageur de l'UBB Yannick Bru écope d'un simple avertissement
France Bleu GirondeLe Porge : un tunnel sous la dune pour laisser passer un câble à très haute tension
France Bleu Gironde