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"Les réfugiés pourraient être logés dans des villes de taille moyenne de Midi-Pyrénées"

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Devant la peur de voir les réfugiés prendre la place des concitoyens qui attendent une place en hébergement d’urgence ou dans un HLM, les réponses de Jean-Michel Fabre le président de l’Union sociale pour l’Habitat en Midi-Pyrénées

Jean-Michel Fabre, président de l'union social pour l'habitat en Midi-Pyrénées
Jean-Michel Fabre, président de l'union social pour l'habitat en Midi-Pyrénées © Radio France - Stéphanie Mora

Selon Jean-Michel Fabre, les services de l’Etat ont saisi les collectivités, et plus particulièrement l’Union sociale pour l’habitat qu’il préside, _depuis le mois de juillet. Une première circulaire du ministère de l’intérieur demande aux bailleurs sociaux de proposer de quoi loger 200 personnes dans la région Midi-Pyrénées. _Un nombre qui ne prend pas en compte l’annonce du Président de la République concernant 24 000 réfugiés à accueillir d’ici deux ans dans toute la France qu’il faudra aussi répartir à l’échelle de tous les départements.

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200 personnes à loger dans une région qui compte 4000 logements vacants

Le choix qui a été fait pour Midi-Pyrénées, c’est de proposer des logements vacants qui depuis des mois ne trouvent pas preneurs, des zones où personne ne veut aller (…) Cela représente 3% du parc régional (soit 4000 logements environ, NDLR), hors métropole

— Jean-Michel Fabre

Jean-Michel Fabre est formel, les réfugiés ne prendront pas la place des 35 000 personnes actuellement sur liste d’attente rien qu’en Haute-Garonne. Ils devraient être logés « dans des villes de taille moyenne » et accompagnés par des associations qui les aideront dans leurs démarches d’intégration. Le président de l’Union sociale pour l’habitat est bien conscient des inquiétudes qui naissent dans l’opinion : "T_ous les jours on doit gérer des files d’attente dans le logement social, on comprend bien l’angoisse c’est pour ça qu’on propose des logements où personne ne veut aller. Après nous avons besoin de construire. Il y a le temps de l’émotion mais de manière plus générale, il faut construire du logement social"._

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En plus des logements sociaux, il y a la possibilité d’accueillir les réfugiés dans des centres d’accueil d’urgence. 4200 nouvelles places doivent être ouvertes en France cette année, combien chez nous ? La préfecture n’a pas encore communiqué dessus.

Ramonville et Portet planchent toujours

Parmi les maires qui ont fait savoir qu’ils étaient volontaires pour l'accueil, ceux de Ramonville et Portet-sur-Garonne ont recensé les logements vacants. Quatre appartements à Ramonville, deux pour accueillir des familles, deux pour des couples ou personnes seules. Deux à Portet.

Christophe Lubac le maire PS de Ramonville fait le point sur ce dossier

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Ces communes comme celles qui sont volontaires attendent aussi des précisions de la part de l’inspection d’académie pour connaitre l’accompagnement des enfants de réfugiés dans les classes, notamment pour l’apprentissage du Français. Tous les élus attendent beaucoup de la réunion de samedi matin au ministère de l'intérieur avec Bernard Cazeneuve sur l'organisation de l'accueil des réfugiés. Le maire Les républicains de Toulouse n'y participera pas. Jean-Luc Moudenc, par ailleurs président de l'association des maires des grandes villes de France, sera représenté par son adjoint en charge des solidarité, Daniel Rougé.

Ma France : Améliorer le logement des Français

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