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Le Pays Fléchois semble avoir trouvé un moyen d'attirer des surveillants de baignade pour cet été

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Afin de pouvoir ouvrir le centre aquatique L'îlébulle et le lac de la Monnerie cet été, la communauté de communes du Pays Fléchois a besoin de recruter six surveillants de baignade. Grâce à un dispositif lancé l'année dernière, les effectifs devraient être complets.

Grâce aux jeux aquatiques à l'extérieur, le centre aquatique de La Flèche a enregistré plus de 22.000 entrées en 2023. Grâce aux jeux aquatiques à l'extérieur, le centre aquatique de La Flèche a enregistré plus de 22.000 entrées en 2023.
Grâce aux jeux aquatiques à l'extérieur, le centre aquatique de La Flèche a enregistré plus de 22.000 entrées en 2023. © Radio France - Lucie Amadieu

Il y a encore quelques années, le recrutement saisonnier n'inquiétait pas spécialement les équipes du centre aquatique L'îlébulle, à La Flèche. En 2024, c'est différent. "On voit des jeunes qui préfèrent partir travailler sur le littoral, d'autres qui ne veulent pas faire un été complet pour avoir des vacances ou préparer la rentrée. C'est pas tout à faire les mêmes configurations qu'il y a quelques années", constate Stéphane Chanteau, le responsable de l'établissement. Pour autant, il estime ne pas être le plus à plaindre. "Par rapport à d'autres communes plus petites, nous, ça va. C'était compliqué, mais on a réussi à rester ouverts l'été dernier. Cette année, ça devrait aller, il nous manque plus qu'une personne", explique-t-il.

Financement de 50% de la formation

Attirer des saisonniers, en période de pénurie, dans un secteur rural, "c'est un défi, mais nous arrivons à être attractifs", assure Stéphane Chanteau, notamment grâce aux dispositifs mis en place par la communauté de communes du Pays Fléchois. Depuis l'année dernière, le coût de la formation pour obtenir le Brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA) est pris en charge à 50% par la communauté de communes, ce qui représente 405 euros par élève. En contrepartie, les diplômés doivent effectuer 400 heures de surveillance de baignade au centre aquatique de La Flèche ou au lac de la Monnerie, notamment sur la période estivale. "On a des retours de la part des jeunes, qui sont vraiment attirés par ce dispositif", assure Stéphane Chanteau.

Investissement important

"Cela nous permet d'être actifs, et non passifs. On espère faire perdurer ce dispositif pour garantir l'ouverture du centre aquatique et ne pénaliser personne. On a aussi fait de gros efforts sur les salaires des saisonniers pour être attractifs, une place gratuite leur est également proposée sur le camping municipal. C'est un investissement important pour nous, mais comparé à la fermeture de la piscine, c'est forcément un investissement gagnant finalement", commente Laurent Hubert, vice-président de la communauté de communes du Pays Fléchois, en charge de la jeunesse et des sports.

L'été dernier, le centre aquatique de La Flèche a enregistré plus de 22.000 entrées, notamment grâce à l'installation de jeux extérieurs. Cet espace sera d'ailleurs ouvert 7 jours sur 7, du 1er juillet au 1er septembre.

Laurent Hubert et Stéphane Chanteau tentent de faire face à la pénurie de surveillants de baignade.
Laurent Hubert et Stéphane Chanteau tentent de faire face à la pénurie de surveillants de baignade. © Radio France - Léa Dubost

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