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Bien-être animal : pourquoi les Fermiers de Loué répondent déjà aux critères de l'Anses

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L'Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire, conseille la mise en place d'un étiquetage sur le bien-être animal. Une proposition formulée dans un rapport publié ce jeudi 2 mai. En Sarthe et en Mayenne, les Fermiers de Loué répondent déjà aux critères préconisés.

Les œufs fermiers de Loué / illustration
Les œufs fermiers de Loué / illustration © Radio France - Christelle Caillot

L'Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire, a dévoilé ce jeudi 2 mai un rapport dans lequel elle préconise la mise en place d'un étiquetage sur le bien-être animal**.** "Ça ne change rien" pour les Fermiers de Loué, en Sarthe et en Mayenne, assure Aurélia Warin, la directrice de l'association "Étiquette bien-être animal". Les critères sont globalement déjà respectés par les Fermiers de Loué.

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La marque affiche depuis cinq ans l'étiquette bien-être animal. Comme pour les recommandations de l'Anses, les notes vont de A à E. Dans le rapport de l'agence, A équivaut à un respect idéal des conditions de vies, E correspond au respect minimal de la législation européenne sur le bien-être animal.

Parmi les recommandations, on retrouve deux points majeurs. L'un consiste à prendre en compte le bien-être animal directement et non uniquement avec les conditions d'élevages. Il faut vérifier l'impact réel de "la quantité de points d'abreuvement, le niveau de formation des éleveurs", illustre Aurélia Warin. Mais il est aussi nécessaire de prendre en considération les conditions d'abattage, ce qui est déjà fait dans le cas des Fermiers de Loué. Le deuxième point, ce sont les conditions de vies des ascendants : "Ceux qui vont faire naître les animaux qui sont ensuite engraissés pour être consommés".

Un sujet bientôt dans le débat public ?

Ce modèle de l'étiquette bien-être animal est adopté par 40% des éleveurs de poulet en France, ce qui représente environ 15 % des poulets de chair du pays. Mais, c'est un choix fait par les éleveurs, et les pratiques peuvent varier. Pour y remédier, l'Anses souhaite harmoniser les pratiques en matière de bien-être animal.

L'agence nationale de sécurité sanitaire alimentaire épingle d'ailleurs dans son rapport les labels aux cahiers des charges flous, qui entretiennent la confusion. Pour une meilleure harmonisation, le but de l'association de défense animale CIWF est désormais de porter le projet politiquement : "Dans quelques jours, le projet d'orientation agricole arrive à l'Assemblée. Il y a également le projet d'un Egalim 4 qui porte particulièrement sur la question de la valorisation. On parle avec des parlementaires et avec le cabinet du ministre pour que, dans différents textes, soit intégré l'étiquetage du bien-être animal, explique Agathe Gignoux, la responsable de l'antenne française de CIWF.

L'objectif final pour l'association serait de voir une harmonisation au niveau européen de ces normes, alors que la France est plutôt en avance sur ces sujets par rapport à ses voisins du Vieux Continent.

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