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La nouvelle éco : Watertracks est récompensé pour ses robots subaquatiques

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Ce vendredi 8 octobre 2021, l'entreprise de Pérols (Hérault) Watertracks, qui crée des robots qui font des travaux sous l'eau, a reçu un prix lors d'un concours organisé par l'incubateur biterrois Innovosud. Une chronique en partenariat avec TouÉco Montpellier.

Le robot de Watertracks Le robot de Watertracks
Le robot de Watertracks - Watertracks

Ce vendredi 8 octobre 2021, Watertracks a reçu le prix du coup de cœur du jury, dans le cadre d'un concours organisé par l'incubateur bitterois Innovosud (AAP Sparx). Cette entreprise, basée à Pérols, conceptualise des robots qui font des travaux sous l'eau. Interview avec son fondateur, Raphaël Gaillard.

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Concrètement, à quoi ils ressemblent vos robots ?

Ils ressemblent à un très gros robot de piscine, mais à l'échelle de la piscine dans lequel il va intervenir, c'est-à-dire à l'échelle d'un barrage. Il faut imaginer un robot qui fait 7 mètres de long, 5 mètres de large et 4 mètres de haut et qui pèse environ 15 tonnes.

On le guide à distance via un câble qui lui envoie de l'énergie électrique et des données. Au bout de ce fil, il y a une cabine de contrôle et des opérateurs de robot qui le guident, avec un clavier et une souris.

Via un écran, ils voient ce que voit le robot ?

Le terme voir n'est pas forcément adapté. Le robot ne voit pas, le robot sent. Il a des capteurs. Des capteurs soniques qui lui permettent de détecter des obstacles. Et puis il est géolocalisé en permanence. C'est comme ça qu'on sait où il travaille.

Le robot de Watertracks
Le robot de Watertracks - Watertracks

À quoi il sert votre robot ? 

Le robot a été conçu spécifiquement pour curer les sédiments dans le fond des barrages et pour les restituer à l'aval. L'idée, en fait, c'est d'effacer l'inconvénient du barrage.

Le barrage, il a été construit pour stocker l'eau, mais il ne retient pas que ça, il retient aussi les sédiments. Le problème, c'est que quand l'eau repart, les sédiments restent. Et ça fait des dizaines d'années que ça dure. Et du coup, maintenant, il y a des amoncellements de sédiments derrière les barrages qui posent différents problèmes. Un problème de capacité d'abord, puisque le volume est occupé par les sédiments. Mais aussi un problème d'équilibre écologique. Ça va générer de l'érosion.

Concrètement, le robot est équipé d'une pelle ?

Non, c'est une pompe qui va aspirer.

Vos robots interviennent sur d'autres types de travaux ou c'est surtout pour ça ?

Ils ont été conçus, au départ, pour ça : pour faire du dragage au niveau des barrages. Mais on se rend compte que notre robot pourrait intervenir pour faire du dragage dans les rivières, dans les ports, ou pour réensabler les littoraux.

Vous travaillez dans l'Hérault ?

Non, pour l'instant, on a travaillé dans les Alpes et en Bretagne. On a seulement fait des tests dans certains lacs du département. Mais on pourrait travailler dans les ports héraultais. Et pour continuer à nous développer, on cherche à recruter trois à quatre personnes par an, pour les cinq prochaines années, pour opérer sur les robots.

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