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"L'histoire d'Oradour, je ne la maîtrisais pas" : 120 jeunes vont participer au 80e anniversaire du massacre de juin 44

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C'est une initiative du Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane qui s'est associé avec le parlement européen des jeunes il y a un an et qui viendra lancer son forum international du 7 au 13 juin prochains, avec comme point d'orgue la commémoration du 80e anniversaire de la tragédie du 10 juin 1944.

Le parlement européen des jeunes pour la France a présenté, ce vendredi, son Forum international qui se tiendra du 7 au 13 juin 2024 en Haute-Vienne. Le parlement européen des jeunes pour la France a présenté, ce vendredi, son Forum international qui se tiendra du 7 au 13 juin 2024 en Haute-Vienne.
Le parlement européen des jeunes pour la France a présenté, ce vendredi, son Forum international qui se tiendra du 7 au 13 juin 2024 en Haute-Vienne. © Radio France - Bastien Thomas

"Oradour, c'est un symbole", explique Mohammed Benziane, Toulousain de 19 ans et organisateur en chef du Forum international du parlement européen des jeunes qui posera ses valises en Haute-Vienne du 7 au 13 juin. Au total, 120 jeunes issus d'une quinzaine de pays européens seront présents le 10 juin pour la commémoration du 80e anniversaire du massacre d'Oradour-sur-Glane le 10 juin 1944.

Pendant ces sept jours, ces jeunes joueront le rôle d'eurodéputés pour préparer le vote de résolutions fictives et rappeler l'histoire commune qui lie tous les pays membres de l'Union européenne qui auront d'ailleurs voté, le 9 juin, pour le premier tour des élections européennes. "Les guerres sont encore présentes, et il faut pouvoir dire que la jeunesse comprend le passé pour ne pas reproduire les mêmes erreurs", continue Lucile Galliot, étudiante parisienne de 21 ans et présidente de la branche française du parlement européen des jeunes.

Des jeunes "pleins de générosité"

Avoir choisi la France et la Haute-Vienne pour ce premier Forum international n'est pas un hasard. "Moi-même, je ne maîtrisais pas l'histoire d'Oradour", raconte Lucile Galliot, "mais je pense que important, même pour nos amis européens qui seront présents en juin, de pouvoir découvrir une partie de l'histoire de France et continuer de faire vivre la mémoire de ces victimes et de ces familles".

Parce que la transmission et le devoir de mémoire, à Oradour-sur-Glane, devra se faire différemment maintenant depuis la disparition, début 2023, de Robert Hébras, le dernier témoin direct du massacre. "Le rôle de transmission repose sur les jeunes", lance Babeth Robert, la directrice du Centre de la Mémoire d'Oradour-sur-Glane, fière et émue de voir un tel engagement de la part du parlement européen des jeunes. "Ça me touche parce qu'il y a énormément de générosité de leur part", termine Babeth Robert, qui insiste aussi sur les nombreuses opérations de sensibilisations menées par le centre auprès des plus jeunes au niveau local et national.

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