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Fêtes de Bayonne : un dispositif anti-piqûres mis en place par les autorités

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A une semaine du début des Fêtes de Bayonne, le maire, le sous-préfet et le procureur de Bayonne ont présenté le dispositif de sécurité mis en place pour accueillir plus d'un million de festayres. La question du phénomène des piqûres a été évoquée, et fera l'objet d'une prise en charge.

Les autorités resteront attentives au phénomène dit des piqûres observée lors de grands rassemblements(Photo d'Archives) Les autorités resteront attentives au phénomène dit des piqûres observée lors de grands rassemblements(Photo d'Archives)
Les autorités resteront attentives au phénomène dit des piqûres observée lors de grands rassemblements(Photo d'Archives) © Radio France - Caroline Félix

Alors que le phénomène des piqûres semble apparaître à chaque grand rassemblement, festivals, fêtes de la musique et fêtes patronales, le maire, le sous-préfet et le procureur de Bayonne, ont présenté ce mardi un dispositif pour accompagner des éventuelles victimes lors des fêtes de Bayonne qui se tiendront du 27 au 31 juillet. Si les autorités affirment ne pas vouloir prendre ce phénomène à la légère, le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier a estimé nécessaire d'"apaiser" la population face à une "psychose" qui s'est largement développée sur "les réseaux sociaux".

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Les victimes de piqûres prises en charge au poste médical avance de Glain 

Un dispositif de prévention sera ainsi mis en place aux fêtes de Bayonne, au poste médical avancé du Glain, situé le long de l''Adour. Les personnes ayant été victimes de potentielles piqûres devront s'y présenter afin d'être prises en charge. Le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier précise que ces victimes feront l'objet d'une "vérification au regard de deux critères :  qu'il y ait une piqûre avérée constatée médicalement, et que la victime présente des symptômes sérieux. À ce moment-là des prélèvements seront réalisés sur place pour vérifier la réalité éventuellement d'une injection".

Attention aux rumeurs et à la psychose dit le procureur

Le procureur de Bayonne Jérôme Bourrier a toutefois tenu à faire le point sur les dossiers en cours, et sur la "psychose" qui existe autour de ce sujet. En effet, selon le magistrat : "on voit bien sur les réseaux sociaux que courent tout un tas de rumeurs assez déraisonnables à chaque fois sur l'ampleur du phénomène, sur le nombre de personnes qui ont été piquées à une fête, et sur les conséquences. Je peux attester que sur le ressort du tribunal judiciaire de Bayonne, il n'y a aucune personne qui s'est retrouvée dans le coma du fait d'une injection associée à une piqûre à ce jour. Aucune d'entre elle n'a été associée à une tentative de viol".

Actuellement, une trentaine d'enquêtes sont en cours, et si des personnes ont réellement été victimes de piqûres, les retours d'analyses toxicologiques se sont révélés négatifs. Pour autant, le simple fait de piquer quelqu'un, même sans lui administrer une substance nocive, est un délit rappelle le procureur. Un délit susceptible d'être qualifié de "violence avec arme par destination" et qui peut être puni de 3 ans d'emprisonnement.

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