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Course landaise : une reprise de la saison le 1er mai se dessine

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Plus d'une semaine après l'annonce d'un accord trouvé sur le statut des acteurs de la course landaise, la saison n'a pas encore repris. Ce pourrait être le cas ce mercredi 1er mai. Trois courses devraient bien avoir lieu. Les tractations sont allées bon train cette semaine.

Ici, une course landaise à Nogaro, dans le Gers. Photo d'illustration. Ici, une course landaise à Nogaro, dans le Gers. Photo d'illustration.
Ici, une course landaise à Nogaro, dans le Gers. Photo d'illustration. © Maxppp - SEBASTIEN LAPEYRERE - PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI

La saison de course landaise va-t-elle (enfin) pouvoir démarrer ? Le 18 avril, préfecture et Fédération française de course landaise envoyaient un communiqué annonçant être arrivées à un accord sur le statut des acteurs. Un accord qui a soulevé dans la foulée beaucoup de questions. Depuis, la Fédération a enchaîné les réunions, rencontrant chaque cuadrilla, chaque éleveur, organisateur. L'heure de la reprise semble maintenant être venue. La saison pourrait démarrer ce mercredi 1er mai.

Un début de saison avec trois courses le 1er mai

Trois courses sont prévues ce jour-là : Donzacq, Souprosse et Garlin (la ganaderia DAL), dans les Pyrénées-Atlantiques, commune frontalière avec les Landes. Les organisateurs le confirment. "Il y aura bien course, sauf énorme intempérie", nous confie le président du club taurin de Garlin, Jean-Luc Brocas. Pour Donzacq, c'est Mathieu Noguès, qui sera l'éleveur présent, qui assure de la tenue de cette course. La communication a d'ailleurs commencé ces derniers jours sur les réseaux sociaux.

Reste maintenant à savoir qui sera en piste. Car après cet accord trouvé, certains veulent reprendre, mais pas tous. Il existe parfois des distensions au sein même des cuadrillas. Le casting prévu initialement pourra donc être remanié. Il en était question ces derniers jours. "On fera avec ceux qui souhaitent revenir en piste", ajoute Mathieu Noguès, également écarteur.

Pas tous prêts à reprendre

Une division s'est créée entre les acteurs, avec ceux qui veulent reprendre, et de l'autre ceux qui ne veulent pas. Une division que regrette l'association des acteurs de la course landaise. "Il y a encore trop de flou, trop de questions autour de cet accord, regrette l'un de ses co-présidents, Romain Clavé. Il faut attendre". L'association a fait appel au conseil de deux avocats sur l'accord trouvé. Leur retour n'a pas été engageant quant à une reprise dans ces conditions.

Pour Mathieu Noguès, il y a le plus important dans cet accord : "La disparition des bulletins de salaires". "C'est vrai que c'est un peu confus, confesse-t-il. Mais nous n'avons pas d'autre choix que de reprendre. Pour le bien de notre tradition, de notre sport. Aujourd'hui, il faut montrer que l'on a envie de repartir. L'Urssaf a fait un pas vers nous, à nous de faire un pas vers eux. On a envie de sauver notre tradition et notre culture landaise."

"Testons ce qu'ils proposent"

L'écarteur renchérit : "Testons ce qu'ils proposent, et nous verrons. Si cela pose des soucis, nous serons à même de demander des réajustements. On aura les arguments pour pointer du doigt les points qui ne vont pas". Romain Clavé se sent lui quelque peu démuni. L'association ne prévoit pas de nouvelles actions comme cela avait été le cas à Horsarrieu, fin février, alors que devait se tenir la première course.

Avec ces positions différentes, le calendrier des courses ne sera peut-être pas honoré dans sa totalité. Ce sera du cas par cas, du "course par course". De son côté, la Fédération ne fera pas de communication avant ce lundi 29 avril. Date à laquelle elle pourrait annoncer la reprise officielle de la course.

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