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Coupe de France : le centre-ville de Nantes interdit aux supporters des Canaris et de Bastia

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La préfecture de Loire-Atlantique a décidé d'interdire le centre-ville de Nantes aux supporters de Bastia mais aussi des Canaris, ce jeudi. Elle craint des débordements en marge du quart de finale de la Coupe de France de foot.

Les supporters du FC Nantes ont l'interdiction de se rendre dans le centre-ville ce jeudi. Les supporters du FC Nantes ont l'interdiction de se rendre dans le centre-ville ce jeudi.
Les supporters du FC Nantes ont l'interdiction de se rendre dans le centre-ville ce jeudi. © Maxppp - Jérôme Fouquet

La décision de la préfecture de Loire-Atlantique fait rager les supporters. Elle a décidé d'interdire le centre-ville de Nantes à ceux de Bastia mais aussi des Canaris ce jeudi. Ils n'ont le droit "ni d'y circuler, ni d'y stationner". Elle craint "des troubles graves à l'ordre public_"_en marge du quart de finale de la Coupe de France, ce jeudi soir à la Beaujoire.

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"Des tensions voir des affrontements"

Dans son arrêté, la préfecture explique aussi que cette décision vient du fait qu'une partie des supporters nantais conteste toujours vivement la présidence de Waldemar Kita. Elle indique que l'ensemble des supporters devra être encadré pour éviter que les deux camps ne se rencontrent, ce qui pourrait générer "des tensions voir des affrontements". C'est notamment pour ça que les supporters corses devront se rendre à un "point de rendez-vous unique" à leur arrivée en avion ou en car depuis l'aéroport de Nantes mais aussi depuis Paris.

Elle estime que, si ces mesures ne sont pas prises, les forces de l'ordre ne seront pas en mesure "d'assurer la sécurité des personnes, notamment celle des supporters"

Le tribunal administratif saisi

Ces décisions mettent très en colère les supporters. L'Association nationale des supporters annonce d'ailleurs qu'elle a saisi le juge des référés du tribunal administratif de Nantes pour les faire annuler

Ça s'arrête quand ?

Elles sont aussi critiquées par Marlène Colineau, l'adjointe à la santé de la ville de Nantes, qui les juge excessives : "à quel moment être supporter du FC Nantes quand on est dans les rues de Nantes est considéré suffisamment dangereux pour devenir motif de contrôle ? Ça s’arrête quand ?".

Cet arrêté de la préfecture de Loire-Atlantique est aussi moqué sur le réseau social Twitter. 

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