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Châteauroux : face au moustique tigre, il faut être parfois débrouillard

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Présent depuis 2017 dans l'Indre et 2019 dans le Cher, le moustique tigre ne cesse de coloniser de nouvelles communes. À Châteauroux, la commune agit et a pris très vite le problème au sérieux. Mais il faut encore parfois faire preuve de débrouillardise pour s'en protéger.

Un moustique tigre pique un bras. Un moustique tigre pique un bras.
Un moustique tigre pique un bras. © Radio France - Philippe Paupert

Un répulsif aspergé sur les bras, les jambes et le visage : c'est le premier réflexe de Carole à chaque fois qu'elle va dans son jardin pour plusieurs minutes. "Avec ça, normalement, je ne me fais pas piquer par un moustique tigre", explique cette habitante du quartier Saint-Jean Saint-Jacques, à Châteauroux. Elle a aussi fabriqué elle-même des "moustiquaires de fortune" selon sa propre expression. Mais la moindre minute sans vigilance se termine souvent par une piqûre "beaucoup plus urticante que celle d'un moustique normal".

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Dans son jardin, Carole a installé deux pièges à moustique, exactement les mêmes que ceux distribués, au mois de mai, par la mairie castelroussine. "Ça m'a coûté entre 55 et 60 euros pour ces deux pièges. C'est un investissement. Je me suis renseigné pour en avoir un gratuitement mais on m'a dit que je n'étais pas dans la bonne zone. Il faudrait généraliser la distribution à tout Châteauroux", estime cette habitante.

D'abord un bilan de l'efficacité des pièges et peut-être une nouvelle distribution

Pour l'instant, la Ville de Châteauroux explique ne pas avoir prévu de nouvelles distributions. La priorité est d'abord de faire un bilan de l'efficacité des pièges distribués à plus de 600 personnes dans différents quartiers de la commune. Une décision sera prise ensuite. Dans le quartier Saint-Christophe, certains habitants espèrent une nouvelle distribution. "En ce moment, on se débrouille et on essaie de faire attention. Quand j'arrose mes plantes, je vérifie que la coupelle ne soit pas remplie d'eau et ensuite je la retourne pour que les moustiques ne prolifèrent pas", explique André.

Selon l'Agence régionale de santé, le moustique tigre est établi dans 10 communes berrichonnes : Châteauroux, Bourges, Déols, Coings, Saint-Doulchard, Ardentes, Diors, Le Poinçonnet, Montierchaume et Villedieu-sur-Indre. Et 25% des habitants de la région Centre-Val de Loire vivent dans des zones où le moustique tigre est implanté.

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